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Ces attaques ridicules au nom du droit d'auteur...

Publié : dim. 28 oct. 2012, 23:01
par pers
Bonjour tout le monde,

Richard Stallman signale à l'instant cette magnifique plainte des héritiers Faulkner (mort il y a cinquante ans, dans la pauvreté et l'alcoolisme) contre Woody Allen et les studios Sony pour une citation de... huit mots.

William Faulkner (©©©©©©©©©) a écrit :The past is never dead. It's not even past."


Cela rejoint la liste des absurdités du droit d'auteur que j'avais commencé à dresser il y a longtemps (ainsi que dans un autre topic qui a été supprimé par notre crl international).

Re: Ces attaques ridicules au nom du droit d'auteur...

Publié : mer. 31 oct. 2012, 17:50
par pers
J'hallucine, ils recommencent.

Le lendemain du dépôt de plainte pour le film de Woody Allen, les ayants-droit Faulkner déposent une _nouvelle_ plainte, cette fois contre un journal qui a laissé passer une pub où était citée la phrase suivante :

William Faulkner (©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©) a écrit :We must be free not because we claim freedom, but because we practice it.


(Bon, il y a un peu plus de huit mots là. C'est décevant.)

[EDIT: correction syntaxe. Merci clemage.]

Re: Ces attaques ridicules au nom du droit d'auteur...

Publié : mer. 31 oct. 2012, 17:58
par clemage
Le lien est mort, mais si on a même plus le droit de citer des personnages historiques/auteurs, on est mal barrés.

Re: Ces attaques ridicules au nom du droit d'auteur...

Publié : mer. 31 oct. 2012, 22:44
par Konwhald
Qu'est-ce que j'ai ri ^^

Re: Ces attaques ridicules au nom du droit d'auteur...

Publié : jeu. 01 nov. 2012, 00:36
par pers
Dans toutes ces procédures, ce qu'il faut bien garder à l'esprit c'est qu'il y a des cabinets d'avocats dont le métier est d'imaginer chaque jour un nouveau procès pour le moindre prétexte.

Re: Ces attaques ridicules au nom du droit d'auteur...

Publié : ven. 02 nov. 2012, 13:46
par Khakaoura
Il suffit de lire les billets de Calimaq relatifs au Copyright Madness, sur son weblog S.I.Lex ; c'est tellement ridicule et inquiétant que je ne sais jamais s'il vaut mieux rire ou en pleurer. Bien souvent, je préfère en rire, quand même.