Olivier Soares Barbosa a écrit :Je ne comprends absolument pas cette façon de faire qui consiste à clore un débat de façon brutale, alors même que les questions de sémantique soulevées sont absolument cruciales pour que la question puisse être examinée de façon complètement articulée.
On demande aux candidats s'ils veulent prendre un padawan, mais on a pas le droit de débattre de ce que ce terme signifie ?
La réponse est simple
- les statuts
http://wiki.partipirate.org/Statuts#Le_ ... _Politique
Assistants du Conseil Administratif et Politique
Chaque membre du Conseil Administratif et Politique peut se doter d’un assistant, qui le seconde dans ses fonctions. Le Conseil Administratif et Politique statue sur leur nomination individuellement. Les assistants participent aux réunions du Conseil Administratif et Politique mais n’y ont alors pas le droit de vote sauf à titre consultatif. En cas d’indisponibilité temporaire du membre titulaire, son assistant peut siéger et agir en son nom. Ce partenariat cesse immédiatement si l’un des deux intéressés en fait la demande. La désignation et la fonction des assistants peut être précisée au Règlement Intérieur.
- le règlement intérieur
http://partipirate.org/ri.pdf Tout membre du Conseil Administratif et Politique ou du Conseil National a la possibilité de proposer à un membre de son choix d’être son assistant, et de pouvoir ainsi l’assister dans ses activités, notamment dans le but de se familiariser avec le fonctionnement et la gestion du Parti Pirate. En cas d’indisponibilité temporaire du membre titulaire, son assistant peut siéger et agir en son nom.
Nulle mention de padawan. Comme je l'ai dit
L'axe "padawanné", et fortement connoté dans sa démonstration, n'a aucun sens ni théoriquement face aux statuts/RI, ni pratiquement face à la réalité.
Padawan n'est qu'un sobriquet en partie issu du fond culturel inconscient des membres. Ainsi, il n'est pas rare de trouver aussi, ici ou là, des allusions à Matrix, aux Anonymous ou aux hackers.
Pour ma part, et je suis d'accord avec Maltaaroth, je m'en su tenu à répondre aux questions posées avant que le sujet dérive, mais ce n'est pas de mon fait, sur la nature profonde des assistants (nommés à tord padawan) qui, je cite :
- sont illégitimes
- usurpe la place de leur titulaire
- restent à l'ombre de leur grand maitre
jedi conseiller.
- ce sont des jeunes apprentis qui doivent apprendre à accéder à la sagesse de la caste supérieure
- risque malgré tout de prêter à rire à nos dépens. Nous n'avons pas encore eu l'honneur de susciter l'intérêt des caricaturistes, mais si jamais on a prochainement cette chance, très franchement on leur donne des verges pour se faire battre.
- la désignation de son propre successeur par le responsable n'est pas franchement une pratique démocratique : c'était celle des empereurs romains.
- C'est beaucoup plus efficace d'avoir un empereur qui se fait obéir par une armée de padawans, et sûrement beaucoup plus agréable pour lui que de discuter avec des gens qui ne sont pas d'accord pour dégager des compromis.
- Apprenti ou Disciple
- 'il s'inscrit dans une démarche de ce que l'on appellerait de manière anachronique l'ascenseur social : embrasser le statut de novice-padawan représente le moyen de sortir de sa caste. Utiliser le mot padawan suppose donc l'existence de castes ce qui est dans le cas du PP assez problématique vous en conviendrez…
- Le padawan a un peu la tronche de l'oncle Tom du XXe siècle.
- un concept extrêmement chargé sur le plan symbolique. padawan = ecuyer = chevaliers jedi et simples mortels... cette notion implique une très forte hiérarchie dans le groupe. Le padawan n'est pas un simple assistant, c'est un jeune page soumis à l'autorité d'un maître dans un processus d'initiation.
- des concepts basés sur l'autorité et l'obéissance
Et encore, je fais grâce d'autres bons mots dans d'autres sujets comme "adoubements bien peu démocratique", "copinage", "cooptation"
j'ai en vain tenter de donner une nouvelle perspective
La loi dit "assistant" à savoir donc personne qui se tient auprès de quelqu’un pour l’aider et c'est bien dans ce sens que la réflexion doit trouver son cadre et c'est la position que j'ai toujours défendu : Un élu du Parti Pirate a-t-il besoin d'être aider dans sa fonction ? Pour quelles raisons ? Dans quel cadre ? avec quelles limites ? Drame n'est que de constater que trop s'en éloigne ou s'en tienne à large distance, sciemment ou non.
mais comme je pouvais m'y attendre, totalement ignoré, car définitivement on préfère taper sur la tête que de réfléchir à trouver des solutions.