Ogulak a écrit :Eolien: y a de l'éolien avec très très peu de vent qui tourne (une sorte de mouvement perpétuel (qui n'en est pas un puisqu'il y a des frottements au niveau des roulements) dû au poids spécifique des pales etc, bref passons les calculs)
Si il y a peu de vent, il y a peu d’énergie disponible dans le vent, donc il n'y en a rien à tirer.
Énergie de départ = Énergie tirée/produite + Énergie rejeté/déchet.
Or, il est impossible de convertir la totalité d'une énergie en une autre. (Si vous n'accepter pas l'idée sous forme de postulat - qui n'en est pas un -, il va falloir parler thermodynamique et second principe).
Donc au final, une éolienne qui fonctionne avec peu de vent, ne produit rien.
De plus le mouvement perpétuelle n'existe pas, les moteurs surnuméraire (rendement > 100%) non plus, idem pour les moteurs à eau qui fabriquent leur propre énergie etc...
-------------------------------------------------------------- Partie pro-véhicule et anti-diesel --------------------------------------------------------------
La meilleure énergie c'est celle qui n'est pas consommée.
La première étape est donc l'optimisation énergétique avant toutes recherches de nouvelles sources d'énergie.
Exemple simple : la règlementation française ne permet pas de se passer de rétroviseurs mécanique (miroir) sur les véhicules or le fait d'utiliser des caméras permettrait de diminuer la consommation sur autoroute (à la louche 1l/100kms ). Car l'énergie consommé pour déplacer l'air autour du véhicule devient très importante à grande vitesse.
Autre exemple de règlementation stupide :
En France de diesel est favorisé par une fiscalité (taxé à 66 % pour l'essence et 56 % pour le gazole) ce qui engendre le déséquilibre visible sur le graphique suivant :
Source : http://www.planetoscope.com/petrole/907 ... rance.html
Et en plus, les particules sont cancérogène (source) mais fallait-il attendre l'avis de OMS pour se rendre compte que le nuage noir d'un tel moteur en sous-régime ou en phase d'accélération pose problème ?
Surtout qu'en OFF, les constructeurs, les ingénieurs, enseignants, chercheurs savent que les FAP (filtres à particules) ne font que déplacer le problème, voir même pire avec des nanoparticules aux effets inconnus.
Dans la même veine, et toujours dans le monde automobile.
Qui a déjà réalisé le cout environnemental des stupides chicanes à l'entrée de villages ? Ne vaut-il pas mieux un limiteur de vitesse, un radar ou même un radar embarqué / disque ?
Ces séries d'accélérations et décélérations engendré par les politiques d’infrastructures routières individualistes des villes et villages (la route oui, mais pas chez moi), sont fortement énergivores. Et ces choix se font à niveau local, impossible de décharger la responsabilité du citoyen français sur une technocratie, un gouvernement ou des lobbies.
-------------------------------------------------------------- Partie anti-nucléaire --------------------------------------------------------------
Toujours dans la même veine des fausses économies.
Les systèmes à géothermique surfacique ou plutôt de pompes à chaleur (PAC).
Ces systèmes lorsqu'ils remplaces des convecteurs électriques sont efficaces, or ce n'est ni le cas général ni le but de départ.
L'intérêt pour un producteur d'électricité est de pouvoir manger de parts de marché à ses concurrents.
Quand on regarde les critères d’installation des PAC, le cas type est une conversion d'un chauffage fioul, gaz voir bois. (Puisque système s'appuie sur un chauffage par distribution d'eau chaude - convecteurs ).
Or le résultat global est l'augmentation de consommation d'électricité. (Passage d'une énergie fossile /bois à l'électricité)
Pire, les performances sont fonctions de la température extérieure (fortement le cas pour un système à air, moins pour du surfacique sauf longue période de froid), résultat en cas de température très basses le système peut atteindre un coefficient de performance bas (de l'ordre de 1 soit 1W électrique = 1W thermique) lorsqu'il est de 2 à 5 en inter-saison. Ce qui revient à avoir en période de grand froid les performances de convecteurs électriques ! Bannis des nouvelles règlementations car trop énergivore !
Au final, cela rajoute de la demande pendant les pics de consommation, forçant à l'augmentation du potentiel de production du parc électrique .
source : http://clients.rte-france.com/htm/fr/vi ... o_elec.pdf
Cela creuse encore plus l'écart entre le pic en hiver et le creux de l'été.
Rendant d'autant plus aberrant l'utilisation de centrales nucléaires ne supportant pas les demi-charges estivales, ou augmentant les phases de marches/arrêts usant de façon prématuré ces centrales.
Et pourtant, l'argumentation va aller dans un renforcement du nombre de centrales ou de nouvelles tranches à défaut de trouver les sites pour de nouvelles afin de palier cette sur-consommation hivernale.
Pire, si le choix se porte sur les centrales plus souples à gaz, chabon, fioul etc... le bilan entre une production localisé par ces carburants et une production centralisé passant par de l'électricité + PAC, est bien plus mauvais. (Rendement centrale + conversion électrique + transport + production PAC contre Rendement chaudière !)
Au final, les pauvres citoyens pensant réaliser des économies d'énergies ne sont que des pigeons.
Les solutions centralisées en dehors des zones de consommations, rendent impossibles les solutions de cogénération.
Si un système fonctionne avec une rendement de 50% soit la moitié de l'énergie consommée convertie en énergie utile (utopie en nucléaire) et l'autre en chaleur pour les oiseaux.
Dans le cas d'une centralisation, impossible de réutiliser cette chaleur, sauf projet palliatif du genre ferme à crocodiles dans la Drôme.
Ce qui nous amène à la solution de la cogénération et la micro-cogénération, pour finir sur une note presque positive.
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Une solution parmi d'autres, est l’utilisation de site de productions d'électricité et de chaleur proche des consommateurs.
Ainsi, il est possible de diminuer de façon intéressante les pertes par le réseau, la dépendance aux infrastructures lourdes et aux grands groupes de productions d'énergie.
La panacée est la mise en commun de plusieurs moyens de production locaux, cogénération (bois, gaz, biomasse - hydrogène, pétrole de synthèse...), éolien, solaire (thermique / photovoltaïque) + stockage (inertiel, thermique, etc...).
Chaque systèmes se complétant (exemple : soleil si pas vents, et inverse).
Et ainsi garder les moyens de production lourd (nucléaires, charbon/lignite), pour les centres urbains, les moyens de production industriels et les transports ferroviaires.
Mais ça, c'est vraiment pas au programme des parties politiques siègent à l'assemblée ! Ni de ceux qui leurs susurrent des idées dans les couloirs des instituions nationales et européennes. Car cela reviendrait à multiplier les risques d'émergence de nouveau fournisseurs d'énergie, avec le risque de voir des marges diminuer de la même façon que l'entrée récente d'un nouvel opérateur en téléphonie à (faiblement) chambouler le juteux équilibre commercial en place.