Les dangers de la pollution lumineuse
Publié : sam. 15 sept. 2012, 00:26
Bonjour à tous,
Pour avoir lu, sans participer, le débat sur la sortie du nucléaire civil, j'ai souhaité vous faire part d'un sujet, tout aussi lié, qui sans résoudre le problème de la crise du nucléaire pourrait déjà réduire la consommation électrique et la dépense énergétique : les aberrations de la pollution lumineuse.
Ce type de pollution a été évoqué sans pour autant bénéficier d'un débat entier (qui me semble nécessaire) et que je souhaite vous proposer ici.
Il y a, de mon point de vue ouvert au débat, deux sortes d'aberration dans l'éclairage nocturne des villes :
- L'éclairage des enseignes publicitaires totalement inutile sauf pour promouvoir la consommation. Ce type d'éclairage doit, à mon sens, être totalement supprimé, mais si certains pensent différemment merci de faire part de votre argumentation.
- Une mauvaise mise en place de l'éclairage urbain et c'est sur ce point, qui fait souvent le plus polémique, que je vais m'étendre.
Je ne demande pas l'extinction pure et simple de tout type d'éclairage nocturne. L'éclairage des rues la nuit est nécessaire pour notre nouveau mode de vie contemporain et notre usage arbitraire du temps. De plus, il semblerait que l'éclairage nocturne des ville diminuerait la criminalité et procurerait un sentiment d'insécurité. D'autres études montrent au contraire que l'alternance de zones trop éclairées (autour d'un lampadaire par exemple) et de zones non éclairées (recoins, espaces trop éloignés entre deux sources de lumière) permettent encore l'exercice de la criminalité. Peut-être suis-je de mauvaise foi, mais si quelqu'un a un document me montrant la baisse de l'insécurité grâce à l'implantation de l'éclairage, je suis preneuse et prête à reconsidérer ma position.
Outre cette partie sur la criminalité, il me semble que l'éclairage intempestif est plus grave vis-à-vis d'un autre sujet : la surconsommation injustifiée d'électricité et la mise en danger de certains écosystème et de notre propre système biologique.
Nos parlementaires actuels ont déjà été alarmé sur ce sujet, mais le projet de loi stagne et n'aboutira probablement jamais à cause de trop grandes pressions économiques.
http://www.senat.fr/rap/l08-552-1/l08-552-196.html
Pour finir : l'éclairage nocturne nous a fait perdre conscience de la notion de rythmes biologiques et surtout, de ce qui se passait la nuit, au dessus de nos têtes. « Les étoiles sont devenues des êtres fictifs » disait Hubert Reeves. Elle nous a fait perdre ce lien culturel avec le ciel étoilé que les hommes avaient façonnés selon leurs mythologies.
Voir ceux qui militent : ANPCEN Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l'Environnement Nocturnes : http://www.anpcen.fr/
Pour avoir lu, sans participer, le débat sur la sortie du nucléaire civil, j'ai souhaité vous faire part d'un sujet, tout aussi lié, qui sans résoudre le problème de la crise du nucléaire pourrait déjà réduire la consommation électrique et la dépense énergétique : les aberrations de la pollution lumineuse.
Ce type de pollution a été évoqué sans pour autant bénéficier d'un débat entier (qui me semble nécessaire) et que je souhaite vous proposer ici.
Il y a, de mon point de vue ouvert au débat, deux sortes d'aberration dans l'éclairage nocturne des villes :
- L'éclairage des enseignes publicitaires totalement inutile sauf pour promouvoir la consommation. Ce type d'éclairage doit, à mon sens, être totalement supprimé, mais si certains pensent différemment merci de faire part de votre argumentation.
- Une mauvaise mise en place de l'éclairage urbain et c'est sur ce point, qui fait souvent le plus polémique, que je vais m'étendre.
Je ne demande pas l'extinction pure et simple de tout type d'éclairage nocturne. L'éclairage des rues la nuit est nécessaire pour notre nouveau mode de vie contemporain et notre usage arbitraire du temps. De plus, il semblerait que l'éclairage nocturne des ville diminuerait la criminalité et procurerait un sentiment d'insécurité. D'autres études montrent au contraire que l'alternance de zones trop éclairées (autour d'un lampadaire par exemple) et de zones non éclairées (recoins, espaces trop éloignés entre deux sources de lumière) permettent encore l'exercice de la criminalité. Peut-être suis-je de mauvaise foi, mais si quelqu'un a un document me montrant la baisse de l'insécurité grâce à l'implantation de l'éclairage, je suis preneuse et prête à reconsidérer ma position.
Outre cette partie sur la criminalité, il me semble que l'éclairage intempestif est plus grave vis-à-vis d'un autre sujet : la surconsommation injustifiée d'électricité et la mise en danger de certains écosystème et de notre propre système biologique.
Nos parlementaires actuels ont déjà été alarmé sur ce sujet, mais le projet de loi stagne et n'aboutira probablement jamais à cause de trop grandes pressions économiques.
http://www.senat.fr/rap/l08-552-1/l08-552-196.html
Pour finir : l'éclairage nocturne nous a fait perdre conscience de la notion de rythmes biologiques et surtout, de ce qui se passait la nuit, au dessus de nos têtes. « Les étoiles sont devenues des êtres fictifs » disait Hubert Reeves. Elle nous a fait perdre ce lien culturel avec le ciel étoilé que les hommes avaient façonnés selon leurs mythologies.
Voir ceux qui militent : ANPCEN Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l'Environnement Nocturnes : http://www.anpcen.fr/