marou a écrit :Dans mes bras !
Lol... Ti vo un câlin !??
Bon, sérieusement, je crains de ne pas m'être exprimé clairement et que tu n'aies compris le contraire de ce que je voulais dire. Le but c'est de fonctionner comme un cerveau. donc, ça veut dire que chaque commission prend réellement des décisions, mais n'a qu'une partie infime de pouvoir. Quand je disais que le but n'était pas de prendre des décisions, je veux dire que mon système n'est pas un système de référendum, mais un système qui redistribue le pouvoir dans la population, en fonction de la confiance que les gens ont en leurs voisins. Les propositions ne sont pas soumises à référendum, sauf implicitement, pour les gens qui ont décidés de ne pas déléguer leur pouvoir sur un sujet donné.
Dans le cadre d'un parti politique, le vote thématique fait que de toute façon, si les gens sont motivés par la politique, ils ne connaissent jamais tout. cependant, il est probable que beaucoup de gens gardent simplement leur voix pour eux même dans les sujets qui les intéressent. Il faut remarquer cependant que le système que je propose est un système à long terme nécessitant une refonte complète des système de décisions collectifs. Seules les premières étapes peuvent être implémentées facilement, et cela parce qu'elles correspondent globalement au système de démocratie liquide puis peuvent être très facilement mises en place par une simple généralisation de la procuration.
marou a écrit :À partir du moment où on autorise la délégation en cascade, limiter les procurations n'empêchera pas quelqu'un de s'entourer de "suiveurs", de les annoncer, et 20 personnes pourront lui déléguer indirectement leur vote.(...)
Oui, bien sûr, c'est toujours possible, si les gens ont envie de jouer aux cons dans une démocratie on ne peut jamais les en empêcher - mais bon, ça c'est le principe même de la démocratie. Mais, d'abord tu ne peux pas les y forcer, parce que dans mon design, la personne qui reçoit les procurations ne connait jamais l'identité de ceux qui lui ont donné procuration, ni même leur nombre exact, et puis ça risque fort de ne pas passer inaperçu et de donner lieu à débat. Le principe, c'est surtout que les gens donnent leur voix à quelqu'un qu'ils connaissent personnellement, et par ce biais, le presse ne peut pas leur dire à qui donner leur voix.
marou a écrit :Par ailleurs, si plus de 20 personnes essaient de déléguer leur vote à un leader d'opinion, comment le système doit-il réagir ? Au tirage au sort ? Au choix de la personne qui reçoit les procurations de choisir celles qu'elle prend ? Comment faire si, après le vote, des personnes qui avaient délégué leur vote n'ont pas été prises en compte ?
J'ai fini par trouver trouvé une solution au problème des cycles, et en fait, elle marche aussi pour ce problème ci : Il faut outre la question thématique, que les personnes puissent spécifier plusieurs choix par ordre de priorité. Si quelqu'un reçoit des voix de plus de 20 personnes différentes, il reçoit simplement en priorité les voix des personnes qui en ont elles mêmes reçues le plus, et ensuite, si au moment d'attendre 20, il lui reste 3 voix et 6 personnes à égalité, il reçoit 50% de voix de chacune de ces personnes. ce qui n'a pas été attribué va au choix suivant. Pareil pour les voix coincée dans un cycle. Si une personne n'a pas prise en compte, on considère que c'est un vote "neutre" qui correspond à la même distribution que le reste des votes. On publie en permanence un information sur le nombre de votes neutres attribués automatiquement, pour les cycles, et pour les dépassement des 20; pour surveiller qu'il ne devient pas trop élevé, et il faut aussi un feedback à chacun, de ce à quoi son vote à servi, pour qu'il puisse choisir d'en changer.
Si il apparait que trop de voix sont perdues, on peut choisir de relever un peu le seuil de la limite de 20 procurations par personne, ou informer les gens du problème pour qu'ils ajoutent de choix alternatifs.
à ça s'ajoute aussi la possibilité du vote de "protestation", avec comme particularité que si les votes de protestation sont trop élevés, on peut connaitre l'identité de ceux qui protestent. D'abord, pour l'effet dissuasif : pour éviter que les gens ne protestent pour s'amuser, et ensuite pour pouvoir contacter les gens pour résoudre les difficultés et éviter que le système ne se bloque.
marou a écrit :(...) si les participants n'ont pas le temps ou ne peuvent pas pour d'autres raisons faire tout ce travail, et délèguent à des personnes qu'ils ne connaissent que peu ou superficiellement, ça risque d'être beaucoup moins efficace...
marou a écrit :L'enthousiasme de certains pour une espèce de rêve de plateforme idéale pour établir une véritable démocratie, est l'un des principaux obstacles au développement de telles plateformes. Le problème apparaît à peu près au même moment que les délégations à des gens que les participants ne connaissent pas pas, mais qu'ils jugent sur les apparences...
Effectivement, l'idée c'est d'appliquer ça à la société réelle. Dans la société réelle, les gens ont toujours un entourage qu'ils connaissent. Et par ailleurs, comme je l'ai dit dans ma première intervention, ça fait une dizaine d'années que je cogite sur ce problème, c'est pas pour rien. ça pose réellement des sérieux problèmes techniques... comme celui des cycles pour lequel je viens seulement de trouver une solution satisfaisante.
dworkin a écrit :La seule solution possible (à mon avis) est que seul les delegateurs puissent consulter ce qui a été fait de son vote. Mais il n'y a pas de raison de casser le secret du vote.
Et je ne suis même pas sur qu'il soit utile qu'on sache si notre vote a été délégué ou pas.
De fait, je ne pense pas non plus, et je vais même ajouter qu'il ne faut même pas qu'il sache si son vote à été neutralisé ou pas. Il suffit qu'il sache pour chaque décision, à quel pourcentage son vote à contribué sur chaque option.