dworkin a écrit :17 : La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.
Tout impôt est illégal si tu vas par la, puisqu'il te prélève une parti de tes biens...
"si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment". Et aussi, article 13 : Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés. Et tant qu'on est dans la DDHC, même si je trouve la proposition de pers trop extrême, elle correspond bien à l'article suivant : Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique [...]
dworkin a écrit :Si malgré tout le marché immobilier ne baisse pas, on va juste obliger les gens à bosser plus dur pour bénéficier des mêmes conditions de vies que leurs parents. Et pour moi c'est juste du nivellement par le bas. Alors c'est sur, quand plus personne pourra plus rien acheter, tout le monde sera égal dans la misère, mais je ne pense pas que tu vise cette égalité là ^^
J'ai l'impression que tu as du mal avec le concept de redistribution...
L'état ne fait disparaitre aucune valeur, il se contente de les rerépartir. Donc, en moyenne, les gens sont ni plus pauvre (contrairement à ce que beaucoup essayent de sous entendre dans ce topic) ni plus riche... Ca sera juste réparti différemment.
Donc je n'arrive pas à comprendre comment on pourrait tous finir dans la misère...
(Ou alors explique moi à quel moment des biens disparaissent poussant les français à être en moyenne moins riche)
Les biens ne disparaissent pas, mais comme on parle de biens immobiliers, le concept de "redistribution" et de répartition de la valeur trouve rapidement ses limites. Soit le marché immobilier baisse (ce dont je ne suis pas convaincu) et on a juste facilité l'accès à la propriété des "moins riches" au détriment des "plus riches" (est-ce acceptable socialement ? je ne sais pas) soit le marché immobilier ne baisse pas, et comme les familles voient leur capital diminuer tout le monde baisse. Les très-très riches ne pourront plus racheter les propriétés donc ils prendront celles des riches, les riches celles des classes moyennes, et ainsi de suite. Les non-proprio ne perdront rien, mais je vois mal à quel moment ils sont gagnants, sauf à savoir qu'il y a au dessus d'eux de moins en moins de très-très riches. youhouuu !