Dans une période de crise, à laquelle se rajoute le bouleversement du secteur de la presse et de son modèle économique (que ce soit papier ou numérique), il me paraît presque nécessaire d'aider la presse (d'opposition en l'occurrence, sauf si on me dit que Rue89 roule pour l'Elysée) à survivre.
Evidemment, il ne faut pas que l'Etat ait son mot à dire sur la ligne éditoriale et que le montant de la subvention ainsi que le choix des bénéficiaires soient rendus publics et surtout justifiés.
Mais sans cette aide providentielle, on aurait quoi ? Des journaux qui font faillite et des grands groupes à la Berlusconi / Murdoch / Lagardère / Bouygues qui monopoliseraient (encore plus) l'info ?
Note que je changerai peut-être d'avis après avoir vu les Nouveaux chiens de garde demain
