L'accès à la connaissance : comment concrètement
Publié : lun. 07 mai 2012, 14:08
Bonjour à tous et à toutes,
Arrivé très récemment sur le site du parti pirate et particulièrement intéressé par les revendications concernant l'accès à la connaissance, je me demandais quelles étaient les mesures concrètes proposées par le parti pirate concernant les universités qui sont au cœur même des dispositifs de production de la connaissance et de sa diffusion.
Bien que des efforts soient faits pour une ouverture et une diffusion plus large des productions scientifiques (qu'il s'agisse d'articles, d'ouvrages ou encore de moteurs de recherches sémantiques), ils sont encore bien loin d'être suffisants et le système dominant reste un système absurde dans lequel les productions payées (au moins en partie si ce n'est en intégralité !) par les fonds publics sont littéralement offertes aux maisons d'éditions qui revendent ensuite à pris d'or l'accès à ces informations. Système d'autant plus absurde lorsqu'on sait que certains chercheurs, notamment des doctorants, n'ont même pas de financements pour mener à bien leur recherche et se voient ainsi piller de leur travail. Cela ne peut plus durer dans des sociétés où les moyens d'accès à la connaissance ont tellement changé en quelques années.
Certaines universités ont d'ailleurs déjà entamé des démarches symboliques dans ce sens :
http://www.lemonde.fr/sciences/article/ ... 50684.html
Lisez cet article si ce n'est pas déjà fait, il apporte d'autres arguments en faveur de telles démarches.
Les universités françaises pourraient suivre ce mouvement et le parti pirate pourrait contribuer à ces changements en ouvrant les discussions.
Voici deux propositions concrètes qui pourraient être faites dans le cadre de la campagne législative :
- Faire en sorte que les universités françaises, tout comme Harvard, signent la pétition "Le coût du savoir" pour encourager la libre circulation de la connaissance et de la culture.
- Engager le dialogue avec les présidents et les responsables des universités pour encourager l'utilisation des nouvelles technologies pour la diffusion de la recherche. Cela peut se faire en offrant les moyens techniques nécessaires à la diffusion numérique plutôt que la diffusion papier pour les revues et autres ouvrages, ainsi que pour la promotion des outils de vidéoconférence. Ces deux premiers pas seraient également des actes "éco-citoyen" puisqu'ils encourageraient une économie des ressources telles que le papier pour les publications mais aussi du pétrole pour les déplacements et ainsi limiter le rejets de déchets et de gaz à effet de serre.
La discussion est ouverte, que pensez vous de telles propositions et pensez vous qu'elle aient leur place dans le programme du Parti Pirate ?
Druzil
Arrivé très récemment sur le site du parti pirate et particulièrement intéressé par les revendications concernant l'accès à la connaissance, je me demandais quelles étaient les mesures concrètes proposées par le parti pirate concernant les universités qui sont au cœur même des dispositifs de production de la connaissance et de sa diffusion.
Bien que des efforts soient faits pour une ouverture et une diffusion plus large des productions scientifiques (qu'il s'agisse d'articles, d'ouvrages ou encore de moteurs de recherches sémantiques), ils sont encore bien loin d'être suffisants et le système dominant reste un système absurde dans lequel les productions payées (au moins en partie si ce n'est en intégralité !) par les fonds publics sont littéralement offertes aux maisons d'éditions qui revendent ensuite à pris d'or l'accès à ces informations. Système d'autant plus absurde lorsqu'on sait que certains chercheurs, notamment des doctorants, n'ont même pas de financements pour mener à bien leur recherche et se voient ainsi piller de leur travail. Cela ne peut plus durer dans des sociétés où les moyens d'accès à la connaissance ont tellement changé en quelques années.
Certaines universités ont d'ailleurs déjà entamé des démarches symboliques dans ce sens :
http://www.lemonde.fr/sciences/article/ ... 50684.html
Lisez cet article si ce n'est pas déjà fait, il apporte d'autres arguments en faveur de telles démarches.
Les universités françaises pourraient suivre ce mouvement et le parti pirate pourrait contribuer à ces changements en ouvrant les discussions.
Voici deux propositions concrètes qui pourraient être faites dans le cadre de la campagne législative :
- Faire en sorte que les universités françaises, tout comme Harvard, signent la pétition "Le coût du savoir" pour encourager la libre circulation de la connaissance et de la culture.
- Engager le dialogue avec les présidents et les responsables des universités pour encourager l'utilisation des nouvelles technologies pour la diffusion de la recherche. Cela peut se faire en offrant les moyens techniques nécessaires à la diffusion numérique plutôt que la diffusion papier pour les revues et autres ouvrages, ainsi que pour la promotion des outils de vidéoconférence. Ces deux premiers pas seraient également des actes "éco-citoyen" puisqu'ils encourageraient une économie des ressources telles que le papier pour les publications mais aussi du pétrole pour les déplacements et ainsi limiter le rejets de déchets et de gaz à effet de serre.
La discussion est ouverte, que pensez vous de telles propositions et pensez vous qu'elle aient leur place dans le programme du Parti Pirate ?
Druzil