Re: Chèque éducation
Publié : ven. 06 sept. 2013, 17:14
Bon, bon,... un peu de venin,... soit...
Je me demande bien d'où tu te permets d'être aussi condescendant.
Pas de véritable argument soulevé, juste une attaque perso... voilà le niveau...
Toujours est-il que je vois des dizaines de personnes reconnaissant la nécessité de « changer l'école ». Mais je ne peut que m’apitoyer sur le fait que, quand on creuse un peu, la volonté est plus de « changer, mais sans changer ». La peur du changement en France est presque pathologique, principalement quand il s'agit des grosses administrations. Pourtant, à mon sens, peu importe les changements, on ne risque pas de perdre au change.
Mais forcé de constater que la méthode Couet au sujet de notre « Modèle Français que le monde entier nous envie (TM)» fait chaque jour de nouveaux émules, au détriment des chiffres... (qui parait-il sont manipulés. Mais dans ce cas, qui croire?)
Je parle ici de choix, mais semblerait-il que certains sont plus attirés par imposer leur propre choix à l'ensemble de la communauté/société. Un choix qui n'enlève rien à personne, puisque le financement public est conservé. Mais cela relève donc d'une forme d'égoïsme, de refuser le choix à ses contemporains pour des motifs aussi fumeux que la non uniformisation de ce qu'il faut appeler par son nom : la médiocrité généralisée des élèves. Cela encouragé par une éducation nationale qui ne remplit plus ses fonctions, change de programme presque chaque année, n'aborde les concepts fondamentaux que de plus en plus tard (Les espaces vectoriels ne sont plus enseignés au lycée, preuve suffisante, mais si seulement elle était unique...), les gouvernements successifs qui veulent chacun laisser leur « trace » dans cette institution poussiéreuse, en prétendant la réformer (ce serait hilarant si ça n'était pas aussi grave), et cætera...
Les systèmes alternatifs doivent pouvoir vivre et se développer, le système existant étant incapable de répondre à tous les besoins.
Les modèles plus efficaces sont pourtant foison à l'étranger, et rien qu'à l'intérieur de l'UE, comme la Finlande ou le Danemark. Que dire de l'instruction publique Allemande qui elle, obtient de bien meilleurs résultats en connaissances acquises, avec un budget moindre, plus d'enseignants par élèves, et des enseignants (beaucoup) mieux payés ? Certes, il existe une « sélection » très tôt, que je ne défend pas particulièrement, mais à mes yeux, le fameux « collège unique » est tout autant pernicieux. D'autant plus que en Allemagne, il est toujours possible d'évoluer (un de mes ancien boss a commencé à l'assemblage de pièces, sans aucun diplôme, pour finir responsable du développement d'usines à l'international)
Ah oui, j'oubliais que l'Allemagne est l'Antéchrist...
Et en plus de ça, ressortir la vieille légende urbaine qui affirme que l'enseignement privé est chasse gardée des « élites »... C'est peut-être vrai dans certains établissements parisiens, beaucoup moins en province, où les classes moyennes (qui n'en ont souvent plus que le titre à défaut des revenus) sont d'un effectif non négligeable. Mais ça permet de rager dans son coin, alors laissons passer les légendez urbaines.
Tout ça pour conclure que, si tu as une proposition pertinente à faire sur le système éducatif, je t'encourage à le faire savoir.
Merci (et désolé pour le pavé)
Je me demande bien d'où tu te permets d'être aussi condescendant.
Pas de véritable argument soulevé, juste une attaque perso... voilà le niveau...
Toujours est-il que je vois des dizaines de personnes reconnaissant la nécessité de « changer l'école ». Mais je ne peut que m’apitoyer sur le fait que, quand on creuse un peu, la volonté est plus de « changer, mais sans changer ». La peur du changement en France est presque pathologique, principalement quand il s'agit des grosses administrations. Pourtant, à mon sens, peu importe les changements, on ne risque pas de perdre au change.
Mais forcé de constater que la méthode Couet au sujet de notre « Modèle Français que le monde entier nous envie (TM)» fait chaque jour de nouveaux émules, au détriment des chiffres... (qui parait-il sont manipulés. Mais dans ce cas, qui croire?)
Je parle ici de choix, mais semblerait-il que certains sont plus attirés par imposer leur propre choix à l'ensemble de la communauté/société. Un choix qui n'enlève rien à personne, puisque le financement public est conservé. Mais cela relève donc d'une forme d'égoïsme, de refuser le choix à ses contemporains pour des motifs aussi fumeux que la non uniformisation de ce qu'il faut appeler par son nom : la médiocrité généralisée des élèves. Cela encouragé par une éducation nationale qui ne remplit plus ses fonctions, change de programme presque chaque année, n'aborde les concepts fondamentaux que de plus en plus tard (Les espaces vectoriels ne sont plus enseignés au lycée, preuve suffisante, mais si seulement elle était unique...), les gouvernements successifs qui veulent chacun laisser leur « trace » dans cette institution poussiéreuse, en prétendant la réformer (ce serait hilarant si ça n'était pas aussi grave), et cætera...
Les systèmes alternatifs doivent pouvoir vivre et se développer, le système existant étant incapable de répondre à tous les besoins.
Les modèles plus efficaces sont pourtant foison à l'étranger, et rien qu'à l'intérieur de l'UE, comme la Finlande ou le Danemark. Que dire de l'instruction publique Allemande qui elle, obtient de bien meilleurs résultats en connaissances acquises, avec un budget moindre, plus d'enseignants par élèves, et des enseignants (beaucoup) mieux payés ? Certes, il existe une « sélection » très tôt, que je ne défend pas particulièrement, mais à mes yeux, le fameux « collège unique » est tout autant pernicieux. D'autant plus que en Allemagne, il est toujours possible d'évoluer (un de mes ancien boss a commencé à l'assemblage de pièces, sans aucun diplôme, pour finir responsable du développement d'usines à l'international)
Ah oui, j'oubliais que l'Allemagne est l'Antéchrist...
Et en plus de ça, ressortir la vieille légende urbaine qui affirme que l'enseignement privé est chasse gardée des « élites »... C'est peut-être vrai dans certains établissements parisiens, beaucoup moins en province, où les classes moyennes (qui n'en ont souvent plus que le titre à défaut des revenus) sont d'un effectif non négligeable. Mais ça permet de rager dans son coin, alors laissons passer les légendez urbaines.
Tout ça pour conclure que, si tu as une proposition pertinente à faire sur le système éducatif, je t'encourage à le faire savoir.
Merci (et désolé pour le pavé)