Recherche universitaire : Un accès publique et libre
Publié : ven. 01 mars 2013, 12:16
Mon tout premier post s'attache a un sujet que je connais bien : la recherche universitaire. Aucun post n'en fait un coeur de sujet voici donc une proposition.
Actuellement, la recherche universitaire et scientifique au niveau mondial, national et européen est dominée par des éditeurs privées monopolisant les publications électroniques des chercheurs (publiques et privés). Pour etre publiés et reconnus, les articles scientifiques obéissent a un système mathématique simple (revus par les pairs), qui permet aux chercheurs de se frayer un chemin dans la jungle grandissante des découvertes scientifiques. Ce système n'est pas entièrement a jeter mais la course a la quantité d'articles et aux "citations" devrait etre fortement atténuée afin de favoriser qualité sur quantité d'écriture.
Ces articles peer reviewed doivent ensuite etre publiés dans une revue de classe internationale si possible (dont Science et Nature sont les plus prestigieuses). Chaque revue est détenue par un éditeur, ou quelques multinationales dominent l’extrême majorité des publications.
Les chercheurs (ou plutot leur labo ou leur université) en quete de reconnaissance légitime donnent donc leur travaux aux éditeurs. Et c'est la que le systeme de copyright blesse : les éditeurs s'accaparent les articles et les revendent (très) cher aux universités qui accueillent les auteurs des articles.
Vous avez compris les bases d'un des systèmes monopolistiques les plus incroyables du XXe siècle. Car les bibliothèques des plus grandes universités se retrouvent a payer des centaines de milliers de dollars pour accéder a des revues qui pourrait être gratuites. Sous-prétexte d'un cout de maintenance de serveur et de développement de moteur de recherches adaptés, les éditeurs justifient des factures exorbitantes payés par des universités (l'argent financé par l'argent du contribuable).
Cette ponction d'argent publique doit s’arrêter.
Certaines grosses cylindrées américaines (Harvard, MIT, Duke) ont créé leurs propres publications électroniques libres. Des Etats comme le Brésil avec SciELO, ou meme chez nous avec HAL, tentent de promouvoir les ressources universitaires libres.
Le Parti Pirate se doit de promouvoir ces alternatives nécessaires pour une recherche en open access, contre les éditeurs privés !
PS : Je recommande cet article (encore sous embargo, mais bientot dispo) http://www.monde-diplomatique.fr/2012/1 ... ISIN/48501
Actuellement, la recherche universitaire et scientifique au niveau mondial, national et européen est dominée par des éditeurs privées monopolisant les publications électroniques des chercheurs (publiques et privés). Pour etre publiés et reconnus, les articles scientifiques obéissent a un système mathématique simple (revus par les pairs), qui permet aux chercheurs de se frayer un chemin dans la jungle grandissante des découvertes scientifiques. Ce système n'est pas entièrement a jeter mais la course a la quantité d'articles et aux "citations" devrait etre fortement atténuée afin de favoriser qualité sur quantité d'écriture.
Ces articles peer reviewed doivent ensuite etre publiés dans une revue de classe internationale si possible (dont Science et Nature sont les plus prestigieuses). Chaque revue est détenue par un éditeur, ou quelques multinationales dominent l’extrême majorité des publications.
Les chercheurs (ou plutot leur labo ou leur université) en quete de reconnaissance légitime donnent donc leur travaux aux éditeurs. Et c'est la que le systeme de copyright blesse : les éditeurs s'accaparent les articles et les revendent (très) cher aux universités qui accueillent les auteurs des articles.
Vous avez compris les bases d'un des systèmes monopolistiques les plus incroyables du XXe siècle. Car les bibliothèques des plus grandes universités se retrouvent a payer des centaines de milliers de dollars pour accéder a des revues qui pourrait être gratuites. Sous-prétexte d'un cout de maintenance de serveur et de développement de moteur de recherches adaptés, les éditeurs justifient des factures exorbitantes payés par des universités (l'argent financé par l'argent du contribuable).
Cette ponction d'argent publique doit s’arrêter.
Certaines grosses cylindrées américaines (Harvard, MIT, Duke) ont créé leurs propres publications électroniques libres. Des Etats comme le Brésil avec SciELO, ou meme chez nous avec HAL, tentent de promouvoir les ressources universitaires libres.
Le Parti Pirate se doit de promouvoir ces alternatives nécessaires pour une recherche en open access, contre les éditeurs privés !
PS : Je recommande cet article (encore sous embargo, mais bientot dispo) http://www.monde-diplomatique.fr/2012/1 ... ISIN/48501