[Terminé] Sondage : signature de pétitions au nom du PP
Publié : ven. 09 juil. 2010, 16:03
Le Parti Pirate doit il signer des pétitions en nom propre, et si oui lesquelles ?
Au sein du CN et du CAP, nous avons actuellement des débats au sujet de la pétition de la déclaration Wellington ( http://publicacta.org.nz/wellington-declaration/ ) du collectif Public Acta, qui a été sévèrement critiqué par la Free Software Foundation ( http://www.fsf.org/campaigns/acta/why-acta-declaration/ ) et propose une autre pétition ( http://www.fsf.org/campaigns/acta/acta-declaration ).
La pétition de la FSF fait consensus, car l'ensemble du Parti Pirate partage des valeurs et une culture avec ce mouvement.
Toutefois, il y a au sein du Parti Pirate, surtout en France, un débat et une interrogation sur le mode d'action à adopter pour propager nos valeurs et notre culture.
Ainsi, certains peuvent penser que même si en théorie et dans l'absolu, la FSF a raison, sa démarche n'a que peu de chance d'aboutir politiquement, car elle présente une opinion trop tranchée pour ouvrir la voie à des négociations.
Nous pouvons également nous interroger sur la légitimité d'une action sur le mode du lobbying, faisant pression sur les politiques par des pressions sociales, économiques ou des pétitions. En effet, le Parti Pirate est né dans le contexte créé par des politiques dictées par des lobbys et ayant de fortes répercussions sur le droit de prendre part à la vie culturelle, le droit d'accéder à l'information et les libertés fondamentales.
Les démarches comme celles de la FSF ou de la quadrature du Net peuvent être critiquées à cet égard, et opposées à la démarche du Parti Pirate, qui, loin du secret des alcôves, offre aux citoyens la possibilité de se réaproprier la vie politique au delà d'une simple signature.
En outre, l'efficacité de ces mouvements qui luttent contre ACTA peut être soulevée, étant donné qu'ils ont la position d'interlocuteurs voire de négociateurs avec les promoteurs d'ACTA. Ce texte a toutes les chances de passer sans aucune modification malgré leur combat, surtout s'ils ne font aucun compromis.
Peut-être qu'il vaudrait mieux un texte légèrement assoupli par les efforts de négociation des associations qu'un texte brut sans résultat de négociation, même si dans l'absolu, nous serons tous d'accord pour considérer l'ACTA comme un déni de démocratie opaque et autoritaire qui n'a aucune légitimité.
Une troisième pétition ( http://www.wcl.american.edu/pijip/go/acta-communique ), présentée sous la forme d'un communiqué par l' American University Washington College of Law, pour certains, "'explique très clairement et précisément les enjeux et les dangers."(de l'ACTA).
Durée du sondage : 15 jours, plusieurs choix possibles.
Au sein du CN et du CAP, nous avons actuellement des débats au sujet de la pétition de la déclaration Wellington ( http://publicacta.org.nz/wellington-declaration/ ) du collectif Public Acta, qui a été sévèrement critiqué par la Free Software Foundation ( http://www.fsf.org/campaigns/acta/why-acta-declaration/ ) et propose une autre pétition ( http://www.fsf.org/campaigns/acta/acta-declaration ).
La pétition de la FSF fait consensus, car l'ensemble du Parti Pirate partage des valeurs et une culture avec ce mouvement.
Toutefois, il y a au sein du Parti Pirate, surtout en France, un débat et une interrogation sur le mode d'action à adopter pour propager nos valeurs et notre culture.
Ainsi, certains peuvent penser que même si en théorie et dans l'absolu, la FSF a raison, sa démarche n'a que peu de chance d'aboutir politiquement, car elle présente une opinion trop tranchée pour ouvrir la voie à des négociations.
Nous pouvons également nous interroger sur la légitimité d'une action sur le mode du lobbying, faisant pression sur les politiques par des pressions sociales, économiques ou des pétitions. En effet, le Parti Pirate est né dans le contexte créé par des politiques dictées par des lobbys et ayant de fortes répercussions sur le droit de prendre part à la vie culturelle, le droit d'accéder à l'information et les libertés fondamentales.
Les démarches comme celles de la FSF ou de la quadrature du Net peuvent être critiquées à cet égard, et opposées à la démarche du Parti Pirate, qui, loin du secret des alcôves, offre aux citoyens la possibilité de se réaproprier la vie politique au delà d'une simple signature.
En outre, l'efficacité de ces mouvements qui luttent contre ACTA peut être soulevée, étant donné qu'ils ont la position d'interlocuteurs voire de négociateurs avec les promoteurs d'ACTA. Ce texte a toutes les chances de passer sans aucune modification malgré leur combat, surtout s'ils ne font aucun compromis.
Peut-être qu'il vaudrait mieux un texte légèrement assoupli par les efforts de négociation des associations qu'un texte brut sans résultat de négociation, même si dans l'absolu, nous serons tous d'accord pour considérer l'ACTA comme un déni de démocratie opaque et autoritaire qui n'a aucune légitimité.
Une troisième pétition ( http://www.wcl.american.edu/pijip/go/acta-communique ), présentée sous la forme d'un communiqué par l' American University Washington College of Law, pour certains, "'explique très clairement et précisément les enjeux et les dangers."(de l'ACTA).
Durée du sondage : 15 jours, plusieurs choix possibles.