Sur le mobile, l'opérateur profite certes de l'explosion du transport de données (vidéos, etc.), liée au succès des iPhone et autres "smartphones". Mais, comme d'autres, il s'est laissé enfermer dans la logique des forfaits "illimités". Ces nouveaux clients paient certes assez chers, mais restent peu nombreux et à eux seuls, ils sont en train de saturer ses réseaux. Aux Etats-Unis, AT & T vient de mettre fin à son offre illimitée pour l'iPhone. Lundi, M. Richard a prévenu qu'il voulait aussi arrêter cette "surenchère ridicule" à l'illimité. Par ailleurs, le nouveau marché des applications, ces petits programmes accessibles sur les "smartphones", échappe aux opérateurs. Au profit des Apple et autres Google.
Cette "fin de l'illimité" est bien entendu un mensonge. Par ces effets d'annonce, on pourrait presque porter plainte. Le nouveau patron de FT habitué à la vache à lait des télécoms qui se payait à la minute d'appel, semble vouloir faire un appel du pied aux autres opérateur ; c'est absolument déloyal pour nous les consommateurs.
La fin de l'illimité justifié par la saturation est un mythe, car chaque opérateur sait que pour faire face à la saturation, il suffit d'installer plus d'antennes, mais qui convriront de plus petites zones. Un avantage secondaire, étant d'utiliser des antennes moins puissantes, donc plus économique à l'usage. Mathématiquement, la puissance de l'antenne est proportionnel au carré de la distance du mobile.
Donc s'il le faut, un opérateur pourrait mettre des antennes tous les cinq mètres dans une rue fréquentée.
La saturation du réseau étant tout bonnement proportionnelle au nombre d'usager qui paient l'abonnement, on comprend vite l'intérêt économique de faire croire à une raréfaction de la bande passante. Surtout que la vraie raison nous est donné par la fin de la citation ci-dessus : les smartphones font une concurrence aux services payants des opérateurs de mobiles !
Ce qui nous ramène tout droit en plein dans la Neutralité des Réseaux, et la nécessité plus que présente de séparation des rôles : Orange/FT avait acheté du Mondial de foot, est-ce vraiment légitime ?