La LICRA, des juristes reconnus ? Laisse moi rire. Tout le monde savait que la GAV allait être censurée par le C.C°l, ce délai est parfaitement normal:
L'abrogation immédiate de ces dispositions aurait méconnu les objectifs de prévention des atteintes à l'ordre public et de recherche des auteurs d'infraction et aurait entrainé des conséquences manifestement excessives. Par ailleurs le Conseil ne dispose pas d'un pouvoir général d'appréciation de même nature que celui du Parlement. Comme pour la décristallisation des pensions (n° 2010-1 QPC du 28 mai 2010), il a donc reporté dans le temps les effets de la déclaration d'inconstitutionnalité au 1er juillet 2011 avec, comme conséquence, que les mesures prises avant cette date ne pourront être contestées sur le fondement de cette inconstitutionnalité. Ce délai, durant lequel les règles en vigueur continuent à s'appliquer, doit permettre au Parlement de choisir les modifications de la procédure pénale de nature à remédier à l'inconstitutionnalité constatée.
Le seul point important, et qu'absolument personne a noté, c'est que les GAV demeureront identiques lorsqu'elles sont réellement problématiques: tout ce qui touche aux stupéfiants est encore considéré comme du terrorisme et de la criminalité organisée. Rappelons que les prisons françaises sont remplies en priorité à cause des infractions aux lois sur les stupéfiants.
« Les deux fléaux qui menacent l’humanité sont le désordre et le pouvoir. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson »