La SACEM dans le Monde
Publié : mar. 21 déc. 2010, 19:31
Dans le journal Le Monde daté du 21 décembre 2010, Bernard Miyet fait son opération de com' gratuite pour justifier de ses revenus mirobolant :
http://www.lemonde.fr/culture/article/2 ... _3246.html
La première question, il répond à côté : les coiffeurs n'en ont pas après la SACEM mais le système de collecte dans son ensemble. La qualité de la musique n'a pas spécialement monté d'un cran ces dernières années, donc rien ne justifie une telle augmentation.
Deuxième question : l'art de justifier des salaires astronomiques par une société dont les revenus sont garantis uniquement par l'état. C'est une sorte d'impôt levé par une société privée, sauf que les patrons n'ont pas des salaires de haut fonctionnaire mais sont "au prix du marché", mais celui du privé, alors que la SACEM n'a pas de concurrence sur le territoire français ; chercher l'erreur !
Troisième question ; plusieurs problèmes de transparence sont récurant dans la SACEM. Les sociétaires n'osent pas parler de la SACEM, car son système de répartition est opaque. La cour des comptes estime qu'elle n'a pas assez de moyens de contrôles.
Cinquième question : la réponse est fausse. Une association qui fait une chorale ne paient rien, ne vend rien : les locaux sont prêtés, la lumière est naturelle ou offerte, et voudrait faire des concerts gratuits, sinon personne ne viendrait. Or, le montant minimum perçu par la SACEM et la SPRE est de 85 euro TTC.
Au final, on pourrait dire "tout ça pour pas grand chose pour les sociétaires", car la SACEM ne représente que très peu de revenu pour l'artiste ; mais l'argent se trouve surtout au niveau du collecteur-répartiteur : la SACEM. Il le dit lui-même, 1 400 salariés pour 135 000 sociétaires.
Ils perçoivent 770 millions et redonnent 650 millions.
Donc en moyenne :
- 86 000 par salariés et par an (à diviser par deux pour avoir le salaire nette)
- 4 800 par sociétaires et par an
Et encore, ils paient les sociétaires avec 6 mois de retard (le temps de calculer la répartition), et font travailler l'argent en attente. On peut donc rajouter plus de 3 à 6 millions d'intérêts en plus soit plus de 2100 euros par salariés et par ans.
http://www.ffdanse.fr/publish/pdf/Calcu ... T_SPRE.pdf
http://www.lemonde.fr/culture/article/2 ... _3246.html
La première question, il répond à côté : les coiffeurs n'en ont pas après la SACEM mais le système de collecte dans son ensemble. La qualité de la musique n'a pas spécialement monté d'un cran ces dernières années, donc rien ne justifie une telle augmentation.
Deuxième question : l'art de justifier des salaires astronomiques par une société dont les revenus sont garantis uniquement par l'état. C'est une sorte d'impôt levé par une société privée, sauf que les patrons n'ont pas des salaires de haut fonctionnaire mais sont "au prix du marché", mais celui du privé, alors que la SACEM n'a pas de concurrence sur le territoire français ; chercher l'erreur !
Troisième question ; plusieurs problèmes de transparence sont récurant dans la SACEM. Les sociétaires n'osent pas parler de la SACEM, car son système de répartition est opaque. La cour des comptes estime qu'elle n'a pas assez de moyens de contrôles.
Cinquième question : la réponse est fausse. Une association qui fait une chorale ne paient rien, ne vend rien : les locaux sont prêtés, la lumière est naturelle ou offerte, et voudrait faire des concerts gratuits, sinon personne ne viendrait. Or, le montant minimum perçu par la SACEM et la SPRE est de 85 euro TTC.
Au final, on pourrait dire "tout ça pour pas grand chose pour les sociétaires", car la SACEM ne représente que très peu de revenu pour l'artiste ; mais l'argent se trouve surtout au niveau du collecteur-répartiteur : la SACEM. Il le dit lui-même, 1 400 salariés pour 135 000 sociétaires.
Ils perçoivent 770 millions et redonnent 650 millions.
Donc en moyenne :
- 86 000 par salariés et par an (à diviser par deux pour avoir le salaire nette)
- 4 800 par sociétaires et par an
Et encore, ils paient les sociétaires avec 6 mois de retard (le temps de calculer la répartition), et font travailler l'argent en attente. On peut donc rajouter plus de 3 à 6 millions d'intérêts en plus soit plus de 2100 euros par salariés et par ans.
http://www.ffdanse.fr/publish/pdf/Calcu ... T_SPRE.pdf