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"Abstentionnisme : ne pas voter est une marque de respect"

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Vincent Andrès
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"Abstentionnisme : ne pas voter est une marque de respect"

Messagepar Vincent Andrès » sam. 16 mars 2013, 09:35

"Abstentionnisme : ne pas voter est une marque de respect"

http://www.contrepoints.org/2013/03/16/ ... de-respect

Le choix de l’abstentionnisme se défend pleinement, quand on ne vous propose pas d'arrêter la violence, mais juste de changer de victimes.

Par Andrea Lucar, depuis la Suisse(*).

« Means we use must be as pure as the ends we seek ». - Martin Luther King, Jr.

Donner son vote c’est d’avantage donner son soutien au système en place que de donner son avis. En offrant aux citoyens l’illusion de pouvoir influer sur les décisions politiques, l’État ne leur fournit en réalité que les outils de leur propre asservissement.

Le grand mythe de l’idéal démocratique, garantissant à chacun une voix et permettant ainsi aux individus de protéger leurs libertés individuelles de la tyrannie, s’est aujourd’hui révélé en tant que ce qu’il a toujours été: un mythe.

En théorie, partager le pouvoir avec les citoyens éviterait sa concentration dans un nombre restreint de mains et permettrait à chacun de jouir de sa liberté d’expression vis-à-vis du système politique en place. Cela préviendrait alors toute apparition de tyrannie puisque les sujets sont potentiellement maîtres.

Malheureusement, cette théorie est passée à côté du cœur du problème. En effet, il ne s’agit pas de savoir entre combien d’individus le pouvoir coercitif se répartit, car le pouvoir politique est toujours coercitif.

Alors qu'auparavant seules les divagations et abus d'un nombre restreint d'individus s'appliquaient à tous, aujourd'hui c'est la foire d'empoigne à qui fera passer le plus de lois, à qui modèlera le plus la société selon ses désirs. Ainsi, la démocratie a réussi le pari improbable de gagner en diversité d'idées et de perdre en liberté.

La validité d'une mesure n'est pas évaluée vis-à-vis de sa conformité avec le droit naturel, c’est le soutien de la majorité qui est considéré comme une preuve suffisante de son bien-fondé. Des abus de pouvoir découlent obligatoirement de ce postulat puisque l'opinion de la majorité, et non la raison, constitue la seule limite aux pouvoirs gouvernementaux.

Dès lors, les partis politique s’empressent de proposer des mesures liberticides sous couvert d’une campagne émotionnelle pour rallier le plus de votes possibles. Il est par ailleurs pertinent de noter que la traditionnelle division gauche-droite n'est en réalité qu'une lutte pour imposer deux façon différentes de concevoir la société. Si les fins diffèrent, tous usent de la violence pour implémenter leurs idées.

Même si les propositions sont lancées dans la loterie de la démocratie, au final il s’agit bien d’obliger les individus à adopter un comportement sur la base du fait que la majorité l’a jugé souhaitable. Or, que l’on adhère à une idée ou à une autre, rien ne nous autorise à l'imposer à autrui. Cela même si la majorité des individus sont d'accord. Quelle est la valeur d'une idée si on utilise la force pour l'implémenter? La plus louable des intentions ne justifie jamais l’usage de la violence contre autrui.

Par exemple, imaginons que l’on oblige tel homme à offrir des fleurs à sa femme, à l'aide d'un pistolet. Si la volonté est honorable, l’usage de la violence retire toute légitimité à cet acte. Or, dans le système dans lequel nous vivons actuellement, on ne débat plus de l'utilisation de la violence, on débat de la direction dans laquelle on va la porter.

etc ...

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