v @sl_rc
Intermittents du spect : 3% des chômeurs mais 33% du déficit de l'ass chômage
Les intermittents du spectacle sont 3% des chômeurs indemnisés mais 33% du déficit de l'ass chômage
http://echo.st/525422 via @LesEchos
[autopub] http://rdlf.fr/?Tres-tres-tres-Chers-Intermittents
edit 13/1/2013 : http://theoreme-du-bien-etre.net/2012/1 ... e-travail/
En voilà de la bonne grosse inégalité !
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Intermittents du spect: 3% des chômeurs mais 33% du déficit
- Vincent Andrès
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Intermittents du spect: 3% des chômeurs mais 33% du déficit
Dernière édition par Vincent Andrès le dim. 13 janv. 2013, 08:34, édité 1 fois.
- dworkin
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Re: Intermittents du spect: 3% des chômeurs mais 33% du déficit
Oui, d'un autre coté, je ne suis pas sur que le PP ai quoi que ce soit à proposer pour améliorer la situation
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Re: Intermittents du spect: 3% des chômeurs mais 33% du déficit
La distinction entre les artistes et les techniciens est une piste de réflexion
Mais, ah ben oui y'a des "mais" parfois..., c'est sûr que de mon point de vue, ayant un petit passif de metteur en scène de compagnie de théâtre, j'aurai tendance à me situer du coté des "artistes" plutôt que de celui des techniciens... le système des indemnités des inter est plutôt en faveur des techniciens qui ont plus de facilitées pour être employés à l'année que les "auteurs-artistes", qui même en travaillant à l'année ne touchent parfois aucunes indemnités car leurs nombres de cachet est insuffisant, par exemple...
Or je vois encore venir un affreux clivage qui nous ferait vite perdre de vue que nous avons besoins les uns des autres et pas que dans l'art... et que le nivellement par le bas (niquer la gueule des techniciens pour qu'ils en chient autant que leurs collègues non techniciens) me semble rarement être une bonne solution... que reste-il ? Creuser encore le déficit pour financer les artistes-non techniciens ? Accepter une donne qu'on a pas vraiment choisie en se disant qu'après tout, des conditions de vie difficiles aident à la création et à la stimulation les muses ? Nous réjouir des incohérences ? Car après tout, nos petites chandelles se verront mieux dans les ténèbres ?
ou alors on considère que ces bouffons (les artistes quoi) représentent un tel coût qu'ils mériteraient que le chômage ne s'applique pas à eux (comme des dealeurs quoi, vendre du rêve ou de la défonce même combat ? ) et que seuls les meilleurs d'entre eux méritent d'être soutenus et rémunérés, mais directement par leur publics, sans passer par les financements publiques...
Trêve d'ironie, les ministres successifs de la Culture, de toutes façon, choisissent déjà (pour beaucoup) de privilégier l’essor du contemporain et du moderne (là, faut que vous leviez le petit doigt pour les deux termes précédant) au détriment d'œuvres jugées trop critiques et subversives qui se permettraient de remettre en question la poule aux œufs d'or que ces tenants de la Qulture ont dans leur poulailler... enfin la poule a un peu mutée, elle fait plus que caca en guise d’œufs, ce qui sied au nombreux scatophiles contemporains... mais n'aller pas croire que le caca n'a pas ses vertu ne serait-ce que dans l'agriculture
Mais, ah ben oui y'a des "mais" parfois..., c'est sûr que de mon point de vue, ayant un petit passif de metteur en scène de compagnie de théâtre, j'aurai tendance à me situer du coté des "artistes" plutôt que de celui des techniciens... le système des indemnités des inter est plutôt en faveur des techniciens qui ont plus de facilitées pour être employés à l'année que les "auteurs-artistes", qui même en travaillant à l'année ne touchent parfois aucunes indemnités car leurs nombres de cachet est insuffisant, par exemple...
Or je vois encore venir un affreux clivage qui nous ferait vite perdre de vue que nous avons besoins les uns des autres et pas que dans l'art... et que le nivellement par le bas (niquer la gueule des techniciens pour qu'ils en chient autant que leurs collègues non techniciens) me semble rarement être une bonne solution... que reste-il ? Creuser encore le déficit pour financer les artistes-non techniciens ? Accepter une donne qu'on a pas vraiment choisie en se disant qu'après tout, des conditions de vie difficiles aident à la création et à la stimulation les muses ? Nous réjouir des incohérences ? Car après tout, nos petites chandelles se verront mieux dans les ténèbres ?
ou alors on considère que ces bouffons (les artistes quoi) représentent un tel coût qu'ils mériteraient que le chômage ne s'applique pas à eux (comme des dealeurs quoi, vendre du rêve ou de la défonce même combat ? ) et que seuls les meilleurs d'entre eux méritent d'être soutenus et rémunérés, mais directement par leur publics, sans passer par les financements publiques...
Trêve d'ironie, les ministres successifs de la Culture, de toutes façon, choisissent déjà (pour beaucoup) de privilégier l’essor du contemporain et du moderne (là, faut que vous leviez le petit doigt pour les deux termes précédant) au détriment d'œuvres jugées trop critiques et subversives qui se permettraient de remettre en question la poule aux œufs d'or que ces tenants de la Qulture ont dans leur poulailler... enfin la poule a un peu mutée, elle fait plus que caca en guise d’œufs, ce qui sied au nombreux scatophiles contemporains... mais n'aller pas croire que le caca n'a pas ses vertu ne serait-ce que dans l'agriculture
« Si tu es seul à rêver, ce n'est qu'un rêve,
si vous rêvez à plusieurs, c'est la réalité qui commence. »
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Re: Intermittents du spect: 3% des chômeurs mais 33% du déficit
Vincent Andrès a écrit :v @sl_rc
Intermittents du spect : 3% des chômeurs mais 33% du déficit de l'ass chômage
Les intermittents du spectacle sont 3% des chômeurs indemnisés mais 33% du déficit de l'ass chômage
http://echo.st/525422 via @LesEchos
[autopub] http://rdlf.fr/?Tres-tres-tres-Chers-Intermittents
En voilà de la bonne grosse inégalité !
Inégalité peut-être pas, inéquitable surement. Sinon ce n'est pas 3% des chômeurs mais 3,4% des chômeurs indemnisés ou 0,8% des personnes inscrites au régime chômage (même si beaucoup de personnes sont des fantômes dans les registres du chômage)
Une première approche serait de faire intervenir Bercy et le Ministère du Travail histoire de remettre un peu d'ordre dans tout ça. Certes on arriverait clairement pas à revenir à 0 mais ça donnerait une idée plus précise de ce qu'il faut dégager comme marge de manoeuvre (cette tactique pourrait s'appliquer à tout autre secteur, juste la volonté politique qui fait que...)
On peut aussi détacher le régime intermittent du régime général (oui crachez moi dessus; mais on l'a bien rattaché, donc on peut le détacher. La situation n'est plus la même qu'en 70 ou 40).
A un niveau plus général, faut-il que ce régime soit à l'équilibre ? Pas forcément du moment que ça s'équilibre PLUS OU MOINS. Je mets "plus ou moins" car l'Etat n'est pas Dieu ou un quelconque voyant; il ne peut prédire ce qui va se passer réellement dans l'année.
Il est d'ailleurs assez curieux de voir que sur ce dossier, la CGT (qui ne signe pas d'accords UNEDIC depuis des dizaines d'années selon wiki) serait prête à discuter avec le MEDEF derrière elle. Cette discussion aura lieu à la fin 2013 si le timing est respecté lors d'une négociation plus large sur les régimes.
Il ne sert à rien de faire des réformes tant que le taux de fraude est supérieur à un seuil (que chacun fixera à sa guise personnelle), pour ce domaine là.
"Avec deux lignes d’écriture d’un homme, on peut faire le procès du plus innocent."
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Re: Intermittents du spect: 3% des chômeurs mais 33% du déficit
Pour une autre vision des choses :
https://www.youtube.com/watch?v=tC9ifnAumLM
https://www.youtube.com/watch?v=tC9ifnAumLM
Re: Intermittents du spect: 3% des chômeurs mais 33% du déficit
J'ai essayé, mais le gars n'est pas convaincant. Pas assez objectif, il n'explique pas, il fait de la propagande.
De ce que j'en ai vu, le problème vient surtout qu'il y a trop d'artistes. Le système a été créé quand il y en avait moins, et que ça pouvait fonctionner. Résultat, 10% des bénéficiaires du RSA sont des artistes, qui n'ont pas assez travaillé pour être intermittent ou sont artistes hors spectacle vivant.
Tu devrais t'intéresser au concept de revenu de base, qui permet en partie de résoudre le problème des artistes.
De ce que j'en ai vu, le problème vient surtout qu'il y a trop d'artistes. Le système a été créé quand il y en avait moins, et que ça pouvait fonctionner. Résultat, 10% des bénéficiaires du RSA sont des artistes, qui n'ont pas assez travaillé pour être intermittent ou sont artistes hors spectacle vivant.
Tu devrais t'intéresser au concept de revenu de base, qui permet en partie de résoudre le problème des artistes.
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