qqdqq a écrit :domil a écrit :...De toute façon, personne ni même le gouvernement n'a prétendu qu'Hadopi est fait contre la pédophilie. Hadopi est ouvertement, sans ambiguité et sans que personne sauf toi prétende le contraire, pour défendre le droit d'auteur...
http://www.numerama.com/magazine/13514- ... atage.htmlvoilà ou je voulais en venir on explique là le fond de ma penser
Sauf que, comme d'habitude (quand apprendrez-vous à aller vérifier par vous-même ?), les propos sont détournés.
http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr ... 091026.aspMAM a le raisonnement suivant : l'opposition veut qu'Internet reste un espace de liberté sans régulation. Or sur Internet, il y a la cybercriminalité dont la pédopornographie, preuve qu'il y a besoin de régulation sur Internet.
Elle généralise ensuite "L’ensemble de la cybercriminalité et les escroqueries sur internet, c’est exactement la même chose" (au niveau judiciaire, elle a raison)
Seulement après, elle donne ses arguments sur Hadopi "Je rejoins totalement Philippe Gosselin pour dire que le téléchargement crée ou a créé des ravages dans l’industrie du disque et du DVD notamment."
Certes le raisonnement est plus que litigieux mais il est contre l'opposition, pas pour mettre ensemble pédopornographie et téléchargement. C'est une manoeuvre bassement politique.
L'incident de séance n'est pas pour la liaison entre téléchargement et pédopornographie mais parce qu'elle a sous-entendu que les députés de l'opposition votaient contre, dans les autres lois, les dispositions permettant de lutter contre la pédopornographie, sous-entendant alors que l'opposition soutient la pédopornographie.
Quand la phrase "Quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage" est prononcée par Brard, ce n'est pas pour l'appliquer à Internet, mais à l'opposition (ce n'est pas dans les débats sur Hadopi 2 mais dans un rappel au réglement)
Quand la phrase "il faut que Mme la ministre se méfie des excès" c'est pour avoir des débats sereins, sans attaque nauséabonde de l'opposition, pas sans amalgame sur le téléchargement.
En fait, c'est Numerama qui tronque les paroles, pour faire croire qu'il y a eu amalgame entre pédopornographie et téléchargement.