Eric Woerth contre LOPPSI 2
Publié : sam. 03 juil. 2010, 15:07
L'affaire d'état du moment est l'affaire Woerth.
Liliane Bettencourt a été victime d'écoutes enregistré par son major d'homme.
Tout ceci remet sur le tapis la protection de la vie privée, et les abus de ce principe. On sait que grâce à la LOPPSI, la police peut maintenant en toute légalité nous espionner via des chevaux de Troie et d'autres techniques dignes des pirates informatiques.
Edwy Plenel, qui a été lui-même victime d'écoutes de l'état, se justifie :
http://www.dailymotion.com/video/xdsmz8 ... -publ_news
Rappelons que l'état français s'est doté d'un maximum de lois pour faire taire les journalistes qui serait tenté de parler des affaires gênantes. Pour un état "démocratique" c'est très impressionnant :
- violation du secret de l'instruction
- violation de la présomption d'innocence : présomption à laquelle l'état est très attaché quand il s'agit de collecter les consignation pour PV d'excès de vitesse, ou nous couper nos connexion Internet
- violation de vie privée : espionner nos activités sur Internet par des sociétés privés, n'est par contre pas gênant, la vidéo-surveillance n'est pas non plus une atteinte
Mais vient la fabuleuse cisaille qui va pouvoir couper le sifflet à toute tentative de révélation :
Quand un journaliste obtient de manière anonyme des informations, s'il les révèle, il a le choix entre Charybde et Scylla :
- "recel d'information et violation du secret de l'instruction" s'il amène la preuve de ses révélations
- "diffamation" s'il n'y a pas de preuve
Heureusement depuis 2002, la cour de justice européenne admet que si l'intérêt général est en jeu, les secrets ne tiennent plus.
Les récents problèmes avec Karachi et l'affaire Balladur ne font que démontrer qu'en France, l'absence de contrôle réellement indépendant sur ce qui peut ou ne peut pas être classé secret-défense est un véritable problème.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... _3224.html
Les différents secrets servent surtout à cacher les irrégularités de nos dirigeants.
Liliane Bettencourt a été victime d'écoutes enregistré par son major d'homme.
Tout ceci remet sur le tapis la protection de la vie privée, et les abus de ce principe. On sait que grâce à la LOPPSI, la police peut maintenant en toute légalité nous espionner via des chevaux de Troie et d'autres techniques dignes des pirates informatiques.
Edwy Plenel, qui a été lui-même victime d'écoutes de l'état, se justifie :
http://www.dailymotion.com/video/xdsmz8 ... -publ_news
Rappelons que l'état français s'est doté d'un maximum de lois pour faire taire les journalistes qui serait tenté de parler des affaires gênantes. Pour un état "démocratique" c'est très impressionnant :
- violation du secret de l'instruction
- violation de la présomption d'innocence : présomption à laquelle l'état est très attaché quand il s'agit de collecter les consignation pour PV d'excès de vitesse, ou nous couper nos connexion Internet
- violation de vie privée : espionner nos activités sur Internet par des sociétés privés, n'est par contre pas gênant, la vidéo-surveillance n'est pas non plus une atteinte
Mais vient la fabuleuse cisaille qui va pouvoir couper le sifflet à toute tentative de révélation :
Quand un journaliste obtient de manière anonyme des informations, s'il les révèle, il a le choix entre Charybde et Scylla :
- "recel d'information et violation du secret de l'instruction" s'il amène la preuve de ses révélations
- "diffamation" s'il n'y a pas de preuve
Heureusement depuis 2002, la cour de justice européenne admet que si l'intérêt général est en jeu, les secrets ne tiennent plus.
Les récents problèmes avec Karachi et l'affaire Balladur ne font que démontrer qu'en France, l'absence de contrôle réellement indépendant sur ce qui peut ou ne peut pas être classé secret-défense est un véritable problème.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... _3224.html
Les différents secrets servent surtout à cacher les irrégularités de nos dirigeants.