Sur internet, on a l'habitude de pseudo qui n'ont pas cette forme là, d'où le distingo entre le pseudonyme "évident" et le pseudonyme "trompeur".
Qui fait ce distinguo ? La Loi française, les utilisateurs d'Internet, le Parti Pirate ? Faut il comprendre que cette distinction résume la position du Parti Pirate sur l'identité numérique ? J'ose espérer que ce n'est pas le cas, et je préfère encore penser qu'il s'agit d'une invention sans aucun fondement, juridique ou concret, de certains membres du CAP dans le but de formuler des attaques personnelles en inventant des arguments faute d'en trouver. Quelles sont vos sources pour affirmer qu'un tel usage différencié des pseudonymes existe ?
Ces "fonctions électives", ne s'appliquent-elles pas aux élus d'associations déclarées et aux partis politiques ?
Au regard de la Loi, les représentants des associations ou des partis politiques sont ceux dont le nom a été déclaré en préfecture, en l’occurrence au Parti Pirate, le Bureau et les membres fondateurs.
Ni le CN ni le CAP ne sont donc concernés, mis à part le Secrétaire, le Président et le Trésorier.
Il me parait évident qu'un homme politique, surtout s'il prônent la transparence politique, ne devraient pas utiliser de pseudonyme trompeur, et c'est ce point qui a été reproché, en privé, à Berserk.
Je pense que ce point mérite d'être débattu, justement parce que je n'ai pas lu de la part du CAP aucun argument pour soutenir l'idée d'une corrélation fut elle indirecte entre transparence et publication des noms des hommes politiques. L'évidence ne fait pas le raisonnement et semble ici surtout un moyen d'éviter de réfléchir.
Je rappelle au passage que le CAP m'a fait une bonne blague en me faisant croire que le message privé que j'ai reçu avait été envoyé à tous les membres du forum, et ce en le formulant de manière ambiguë à la troisième personne ("le secrétaire du CN), en l'introduisant par "Cher adhérent" et en utilisant le vouvoiement (contrairement à l'usage, personne ne se vouvoie au PP). Naïf et crédule, j'ai réagi un peu vite, mais ce spam n'a été que la conséquence des actes du CAP (le message a été envoyé au nom du CAP) qui doit maintenant assumer et dont les mensonges ne trompent personne. cf le message en question :
ile-tortue/message-cap-auguste-fregate-t6231.htmlPour ce qui est de la transparence et de l'anonymat, voici quelques questions argumentatives :
- La publicité des noms des élus dans les institutions est aujourd'hui obligatoire : peut on dire pour autant que la vie politique soit transparente ?
- La corruption est elle freinée par la publication des noms des responsables politiques ?
- Le lobbying des monopoles sur le pouvoir législatif serait il aussi facile si les parlementaires étaient anonymes ?
- Le Parti Pirate défend il le droit à l'anonymat ?
- L'identité numérique qui petit à petit est promue par facebook et les gouvernements est elle favorable à la protection des données privées et à la liberté d'expression ?
- L'anonymat peut il être un rempart contre la pensée unique ou "officielle" ?
Le sens de mon engagement au Parti Pirate est notamment de militer pour proposer des solutions visant à interdire la corruption et le lobbying dans les institutions parlementaires.
Je pense que le Parti Pirate a tous les outils pour réaliser qu'un anonymat relatif, c'est à dire un anonymat partiel où seuls les plus hauts responsables peuvent avoir accès aux identités réelles, et sous contrôle judiciaire, permettrait de supprimer les collusions, les accointances et la connivence de la vie politique.
Celle-ci serait dés lors bien différente en effet, puisque chaque responsable ne serait plus un individu auréolé de pouvoir mais un citoyen participant à l'exercice étatique au titre de la confiance que les autres citoyens lui ont accordée.
La question se pose de savoir quelles seraient les modalités du contrôle des élus anonymes par les citoyens et le pouvoir judiciaire, et je pense qu'il faut penser ce contrôle en termes de décentralisation des médias et de publication des décisions et des positions individuelles des élus.
Il reste beaucoup de travail de réflexion à faire sur ce sujet, et je constate que le Secrétaire du CAP n'a même pas encore compris l'importance de ce débat, qui pourtant est au cœur de l'actualité avec l'affaire DSK (ou comment la vie privée d'une personne peut déstabiliser un système global) et même au centre de l'histoire du mouvement pirate et d'internet.
Nous pouvons faire le constat de la corruption du pouvoir et de la démesure de l'importance accordée aux individus qui composent une oligarchie manipulant des pantins assis aux plus hautes responsabilités étatiques :
revus-presse/republique-delabrement-stade-ultime-corruption-t5098.html?hilit=r%C3%A9publique%20en%20d%C3%A9labrementMais quelles propositions faisons nous pour que ça change ?
En tant que contributeur du Parti Pirate, adhérent et Secrétaire du Conseil National, voici mes 2 propositions :
1) Rendre obligatoire un anonymat partiel en politique préservant la responsabilité pénale et le contrôle citoyen via la décentralisation des médias et leur utilisation pour la prise des décisions politiques. (Promis je vous rédige un texte la dessus cet été)
2) Mettre en partenariat société civile, entreprises privées et organismes publics :
wiki/creations/mettre_en_partenariat_societe_civile_entreprises_privees_et_organismes_publics