Proposition: élaboration d'une (black)liste d'IP nuisibles
Publié : jeu. 15 mars 2012, 15:08
Proposition: élaboration d'une (black)liste d'IP nuisibles
Proposition : élaboration d'une (black)liste publique d'IP d'organismes "nuisibles" à l'internet libre
Préambule
Le 18 janvier 2011, plus de 100.000 sites en faveur de la liberté sur internet ont fermé, pour protester contre SOPA.
(http://twitpic.com/89kll2 , http://sopastrike.com/numbers , http://www.numerama.com/magazine/21 , http://www.ingenieurduson.com/actu/570)
Nous avons ainsi pénalisés les visiteurs de tous ces sites, mais, c'était pour la "bonne cause", donc ok.
Puisque cela ne nous a pas gêné de fermer les portes de nos sites à tous nos visiteurs, sans distinction, y compris les visiteurs anti-sopa, anti-acta, etc,
pourquoi donc ne pas fermer spécifiquement les portes de nos sites à nos visiteurs hostiles aux libertés ?
Pourquoi ne pas dorénavant blacklister nos ennemis, ceux qui tous les jours agressent internet, pondent des lois liberticides, et nous font perdre plein de temps et d’énergie.
On peut connaitre eg les IPs du ministère de l’inculture, ceux de l’Elysée, de la SACEM, de l’assemblée nationale, de l’hadopi, etc.
Puisque eux passent leur temps à nous interdire ceci et cela, pourquoi ne pas, nous, les interdire d’entrée sur nos sites ?
L’internet libre est déjà une partie conséquente de l’internet global (même s'il n'en est pas conscient).
Refusons l’accès de l’internet libre à tous les organismes qui passent leur temps à tenter de le détruire.
Cela ne pénalisera pas la population globale, mais fera peut-être prendre conscience à tous les apprentis dictateurs (mais casse-couilles déjà certifiés) que les citoyens désireux de liberté en ont plus que ras-le-bol.
Nous passons beaucoup de temps à jouer défensif. C’est usant. (et jusqu’ici, ça n’a servi à rien. Chaque loi liberticide est suivie d’une autre qui l’est encore un peu plus. SOPA, ACTA, PIPA, LOPSI, HADOPI, etc, etc. On n’en voit plus le bout, un nouvel acronyme pesteux tous les mois).
Alors, pour changer, pourquoi ne pas à notre tour être agressifs ?
Depuis 3 ou 4 ans, l’internet n’arrête pas de prendre des coups. Quotidiennement. Il est temps d’arrêter de juste crier, de se rouler en boule sous les coups.
Il est temps de rendre les coups.
Proposition
Ma proposition concrète est donc d'établir, avec tous les volontaires qui le voudraient, réguliers ou occasionnels, une blackliste publique et centralisée d'IPs des organismes notoirement contre l'internet libre.
Cette liste serait sous un format directement exploitable par la plupart des gestionnaires de serveurs ou moteurs de site pour leur permettre, à leur propre choix, de ne rien faire, d'afficher un message spécifique, de temporiser l'accès, ou carrément d'interdire l'accès (ou n'importe quelle idée spécifique).
Cette liste devrait évidemment être contradictoire, ie devant permettre au propriétaire d'une IP blacklistée de demander sa désinscription (qui pourrait être soumise eg à un vote public permanent).
C'est un projet qui peut ^parfaitement devenir international.
Objectifs de la proposition
1/ nommer les adversaires de la liberté, les désigner.
Ce serait une mise au ban/pilori et une explicitation.
NB : chaque site reste évidemment libre d'utiliser ou pas, et comme il l'entend, une liste de ce type.
2/ trouver une solution de réplique, légale, entre les attaques DDOS (illégales et punies) et les "marches blanches" aussi mignonnes qu'inutiles.
Le député qui voit 150 manisfestants anonymous ... ça lui fait ni chaud, ni froid (je vois le mien).
Le député qui veut consulter une page wikipédia et qui préalablement verrait s'afficher un encart du style
"vous êtes identifié comme appartenant à une entité hostile à l'internet libre, donc vous devez repasser dans 5 minutes (ou vous faire cuire un oeuf)"
... je serais curieux de voir sa tronche.
On reste dans le domaine du passif (c'est pas une agression) ... mais pour autant c'est pas indolore. (imaginez wikipédia appliquant qq chose !)
(NB: Pas besoin de prendre les armes, pas besoin de monter des barricades, pas besoin de brûler des voitures comme suggéré par d'autres)
Il me semble que ce serait un projet technique concret pas trop compliqué à mettre en oeuvre.
Pour son lancement, il est certain que l'appui d'un machin officiel comme un PP européen serait un plus.
Voilà, merci de vos éventuelles réactions à cette idée.
URL originale : http://www.rdlf.fr/?Apres-le-blackout-pourquoi-pas-un
NB : il est tout à fait possible que des initiatives de ce genre existent déjà. Mea culpa si c'est le cas. (et merci de les indiquer).
Proposition : élaboration d'une (black)liste publique d'IP d'organismes "nuisibles" à l'internet libre
Préambule
Le 18 janvier 2011, plus de 100.000 sites en faveur de la liberté sur internet ont fermé, pour protester contre SOPA.
(http://twitpic.com/89kll2 , http://sopastrike.com/numbers , http://www.numerama.com/magazine/21 , http://www.ingenieurduson.com/actu/570)
Nous avons ainsi pénalisés les visiteurs de tous ces sites, mais, c'était pour la "bonne cause", donc ok.
Puisque cela ne nous a pas gêné de fermer les portes de nos sites à tous nos visiteurs, sans distinction, y compris les visiteurs anti-sopa, anti-acta, etc,
pourquoi donc ne pas fermer spécifiquement les portes de nos sites à nos visiteurs hostiles aux libertés ?
Pourquoi ne pas dorénavant blacklister nos ennemis, ceux qui tous les jours agressent internet, pondent des lois liberticides, et nous font perdre plein de temps et d’énergie.
On peut connaitre eg les IPs du ministère de l’inculture, ceux de l’Elysée, de la SACEM, de l’assemblée nationale, de l’hadopi, etc.
Puisque eux passent leur temps à nous interdire ceci et cela, pourquoi ne pas, nous, les interdire d’entrée sur nos sites ?
L’internet libre est déjà une partie conséquente de l’internet global (même s'il n'en est pas conscient).
Refusons l’accès de l’internet libre à tous les organismes qui passent leur temps à tenter de le détruire.
Cela ne pénalisera pas la population globale, mais fera peut-être prendre conscience à tous les apprentis dictateurs (mais casse-couilles déjà certifiés) que les citoyens désireux de liberté en ont plus que ras-le-bol.
Nous passons beaucoup de temps à jouer défensif. C’est usant. (et jusqu’ici, ça n’a servi à rien. Chaque loi liberticide est suivie d’une autre qui l’est encore un peu plus. SOPA, ACTA, PIPA, LOPSI, HADOPI, etc, etc. On n’en voit plus le bout, un nouvel acronyme pesteux tous les mois).
Alors, pour changer, pourquoi ne pas à notre tour être agressifs ?
Depuis 3 ou 4 ans, l’internet n’arrête pas de prendre des coups. Quotidiennement. Il est temps d’arrêter de juste crier, de se rouler en boule sous les coups.
Il est temps de rendre les coups.
Proposition
Ma proposition concrète est donc d'établir, avec tous les volontaires qui le voudraient, réguliers ou occasionnels, une blackliste publique et centralisée d'IPs des organismes notoirement contre l'internet libre.
Cette liste serait sous un format directement exploitable par la plupart des gestionnaires de serveurs ou moteurs de site pour leur permettre, à leur propre choix, de ne rien faire, d'afficher un message spécifique, de temporiser l'accès, ou carrément d'interdire l'accès (ou n'importe quelle idée spécifique).
Cette liste devrait évidemment être contradictoire, ie devant permettre au propriétaire d'une IP blacklistée de demander sa désinscription (qui pourrait être soumise eg à un vote public permanent).
C'est un projet qui peut ^parfaitement devenir international.
Objectifs de la proposition
1/ nommer les adversaires de la liberté, les désigner.
Ce serait une mise au ban/pilori et une explicitation.
NB : chaque site reste évidemment libre d'utiliser ou pas, et comme il l'entend, une liste de ce type.
2/ trouver une solution de réplique, légale, entre les attaques DDOS (illégales et punies) et les "marches blanches" aussi mignonnes qu'inutiles.
Le député qui voit 150 manisfestants anonymous ... ça lui fait ni chaud, ni froid (je vois le mien).
Le député qui veut consulter une page wikipédia et qui préalablement verrait s'afficher un encart du style
"vous êtes identifié comme appartenant à une entité hostile à l'internet libre, donc vous devez repasser dans 5 minutes (ou vous faire cuire un oeuf)"
... je serais curieux de voir sa tronche.
On reste dans le domaine du passif (c'est pas une agression) ... mais pour autant c'est pas indolore. (imaginez wikipédia appliquant qq chose !)
(NB: Pas besoin de prendre les armes, pas besoin de monter des barricades, pas besoin de brûler des voitures comme suggéré par d'autres)
Il me semble que ce serait un projet technique concret pas trop compliqué à mettre en oeuvre.
Pour son lancement, il est certain que l'appui d'un machin officiel comme un PP européen serait un plus.
Voilà, merci de vos éventuelles réactions à cette idée.
URL originale : http://www.rdlf.fr/?Apres-le-blackout-pourquoi-pas-un
NB : il est tout à fait possible que des initiatives de ce genre existent déjà. Mea culpa si c'est le cas. (et merci de les indiquer).