Ogulak a écrit :Derrière mon cynisme, je voulais en fait dire que tout cela n'est plus d'actualité et devrait être révisé (combien de syndiqués en France ?)
Combien de pirates en France ? ouhla, serait temps de réviser tout ça...
Bien sur, je plaisante.
Civitas est un bel épouvantail tout mignon, qui permet à tout un tas de gens de se braquer... et de leur faire de la pub en prenant des postures comme celles que j'ai pu lire plus haut. Alors oui, c'est sur, les adhérents de cet "institut" sont plutôt des gros réacs qui interprètent la Bible aussi bien que les témoins de Jéhovah, et qui pensent que "vision sociale" c'est revenir au paternalisme économique. Mais bon sang, même la CNT (Confédération Nationale du Travail, syndicat prônant l'anarchisme) bénéficie de la "loi Coluche". Bon, ils ont du un tout petit peu ré-écrire leur statuts à un moment et gommer "destruction de l’État" parce que c'est illégal, mais ça a pas changé le fond du discours.
Mais revenons à Civitas : voilà une assoce qui a trouvé dans les récents projets de loi un moyen de faire sa pub. Bon. Et alors ? Ils sont peu nombreux, ils sont extrêmes(istes), leur message est caricatural et ils ne prêchent que les convertis. Et accessoirement, on pense pas du tout comme eux. Est-ce une raison de vouloir les museler ? Renversons le propos : demain je vais sur le site de Civitas (j'ai que ça à foutre c'est mon jour de repos) et je tombe sur une pétition pour interdire le parti pirate, ce "parti inspiré par Satan-Belzébuth, partisan de la décadence sexuelle et de la dépravation des mœurs de la société française" - parce que soutien du mariage pour les personnes du même sexe. Ne serions nous pas les premiers à crier à la censure ?
Je défens la liberté d'expression parce que je considère que l'individu, au terme d'un débat bien argumenté, va retenir la meilleure solution. Et Civitas n'a clairement pas de solutions. Alors je suis contre cette pétition : laissons les s'égosiller, sans oublier de répliquer coup par coup (comme à la manif de dimanche, par notre présence). Et nos idées triompherons.