Forum du Parti Pirate

Bon, je continue sur ma série des détournement. Après celui qui s'essuie avec le drapeau Hadopi, après le pirate Maeva, voici la vanité des vanités.

Ca commence par une affiche du musée Maillol.


Mais moi j'un bug d'écran. Je ne vois que la moitié de l'affiche.

Qu'à cela ne tienne. Un petit copier-coller pour reconstituer la partie manquante et le tour est joué:


Zest . Est-ce que ça qualifie pour le logo Creative Pirate ?

PS : si l'un de vous peut trouver les détails de l'oeuvre si inspirate présente sur cette affiche : ça m'intéresse...

hum...
question bête mais du coup, la tête de mickey ne tombe t'elle pas sous le coup du copyright ?

M_E a écrit :hum...
question bête mais du coup, la tête de mickey ne tombe t'elle pas sous le coup du copyright ?

C'est un travail, inspiré par Disney, dérivé à partir de l'affiche du musée Maillol, .
L'inspiration ne compte pas dans la protection du copyright.

Donc : copyright Disney : non pas du tout
copyright Musée Maillol : oui, sauf si je vais au musée photographier l'oeuvre moi-même.

Rackham dit "dangerous", à mon avis ce n'est pas risqué.

Une tête de mickey, c'est sous ©

Une œuvre d'art tête de Mickey© c'est permis, c'est de l'art.

Après, utiliser l'œuvre d'art tête de Mickey© sans l'autorisation de l'artiste et/ou le propriétaire, c'est AMHA dangereux.

Après, on peut faire toutes les œuvres d'art tête de Mickey© que l'on veut, tant que c'est explicitement une œuvre d'art.

Après plus de recherches j'en sais plus :
Ce qui est représenté là, c'est un oeuvre d'un certain Nicolas Rubinstein, fasciné par la mort et les vanités, qui avait fait un travail sur Mickey : il voulait arriver au squelette du Rat par Mickey.

Il y a une petite vidéo où il explique sa démarche sur le site du musée (http://www.museemaillol.com/)

L'oeuvre intacte est visible, copie ici:

Conclusion : je croyais détourner une oeuvre d'art du XVIIe dont la ressemblance est fortuite, alors qu'en fait je ne faisait que vous montrer un squelette de Mickey mis en scène par un artiste.
Donc : aucune créativité pirate là-dedans. Ca n'empêche pas d'autres pirates d'en faire quelque-chose, non-officiel, mais gare au copyright de Rubinstein.

Rackham est donc exactment dans le vrai.