raukoras a écrit :Il y a plus que ça.
Si un Etat décide d'autorité de ne pas respecter ses engagements financiers, pourquoi ceux qui le financent continueraient à lui faire confiance ?
Pourquoi quelqu'un irait investir en France s'il sait que l'Etat peut, d'un coup de baguette magique, annuler tous ses engagements ( façon emprunts russes ) ?
Il s'agit là d'un raisonnement moral. Il s'applique bien à des rapports entre la communauté et un individu mais il ne s'applique pas à des situations différentes, par exemple à des rapports entre les communautés etc. Beaucoup de pays l'ont fait récemment et ils reçoivent des investisseurs étrangers quelques années plus tard de nouveau.
raukoras a écrit :Sans compter que si on accepte que l'Etat de droit s'assoit sur le droit en matière financière, il n'y a qu'un pas à faire pour rejoindre la matière pénale ( droits de la défense ? c'est quoi ce truc ignob' ? )
Très mauvaise idée, amha.
(sans parler des ennuis avec la CEDH, article 1 protocole 1 ).
L'état le fait déjà avec la fiscalité, les droits sociaux etc. En réalité l'état ne fait que cela, la valeur des dettes est probablement le seul tabou que l'état s'est fixé lui-même. Si l'état décide de faire l'inflation il n'y aura aucun recours pour aucun créancier.