Raphaël Florès a écrit :À tous ceux qui agréent à cette pétition: pensez-vous qu'il n'y a pas de problème de sécurité en France ? Si tel n'est pas le cas, alors que préconisez-vous ? Et je précise que je ne parle pas uniquement des "quartiers sensibles" ni des "espoirs pour la France", mais d'une question plus générale où la seule "police de proximité" (tiens, les socialos qui balancent du pléonasme pour donner l'impression d'innover, ça me rappelle l'URSS) ne suffira jamais.
Je mets toujours ma ceinture, donc pas de problème !
La sécurité est avant tout un sentiment, qui est lié à la publicité qu'en font les média.
Voici un lien par rapport à l'élection présidentielle de 2002 :
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article509L'escalade dans la violence n'est sûrement pas la solution :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... -mois-.phpAvec la politique du chiffre, la police se fait très mal voir :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... value-.phpLa garde à vue est censée être un moyen d'enquête. Autrement dit le fait de garder quelqu'un à vue devrait être motivé et justifié. Dans la pratique, c'est la libération qui a besoin d'être motivée : c'est absurde. D'un moyen d'enquête, c'est devenu un moyen de répression arbitraire.
Cet arbitraire est notamment dans la loi elle-même où il suffit que le policier se sente insulter pour vous arrêter et mettre en garde à vue. C'est à dire que vous regardez de travers un policier, il peut vous arrêter. La première insécurité est juridique !
Les gardes à vue abusive ne sont pas sanctionnée, mais encouragée par la politique du chiffre. Il y a juste un cabinet de déontologie de la police qui n'a même pas le pouvoir de forcer les policiers à venir expliquer pourquoi ils ont mis quelqu'un en garde à vue. Cabinet fort symbolique donc qui devrait être démanteler ou fusionner avec d'autres entité de défense des citoyens (comme celui des droits de l'enfant qui a eu le tord de dénoncer l'enfermement des enfants avec leurs parents expulsables dans [s]les camps de concentration[/s] les centres de rétention).
Par contre au Canada, le comité de déontologie a un pouvoir de blâme :
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/regional/ ... 24332.htmlUne "Police de proximité" n'est pas la <s>millice</s> police du maire. Les maires ont déjà trop de pouvoir ; y rajouter la police n'arrangera rien aux abus et à la corruption de nos élus de proximité :
- abus de pouvoir :
http://abusdesmaires.canalblog.com/tag/proc%C3%A8s- corruption et magouille :
http://www.objectifliberte.fr/2010/01/u ... ments.htmlUn autre pilier à mettre en place est bien entendu le non cumul des mandats :
- pour lutter contre l'absentéisme à l'assemblée (avant de dire aux collégiens ce qu'il faut faire, il faut donner l'exemple !)
- pour limiter les conflits d'intérêt ; quand un sénateur-maire ou député-maire vote une loi sur les maires, il y a un conflit d'intérêt !
Sans parler du grand bordel organisé du Grand Paris qui tourne à la farce, au détriment de la politique et de l'intérêt général de la mégapole, dont la sécurité est un point. En renforçant, les polices municipales le Grand Paris se retrouve avec des quartiers ghetto sans moyen pour se payer une police ; quartiers qu'on ose encore appeler ville, mais quand on a des habitations en continue, il n'y a plus que des frontières symboliques sur les cartes.
http://parisbanlieue.blog.lemonde.fr/20 ... finit-pas/Mais c'est prévu : il y aura toujours moins de police nationale. La sécurité n'est donc plus un enjeu nationale, mais des enjeux égoïstes au niveau des communes, proportionnel aux impôts collectés, donc au niveau de vie des habitants de la ville.