Présentation Clozapine
Publié : ven. 01 juin 2012, 16:51
Bonjour,
Je suis très troublé par la vie que nous vivons. Et même un peu plus.
Ce que je croyais sûr, ne l'est pas.
Ce que je croyais vrai, ne l'est pas toujours.
Ce qui est promis n'est pas souvent réalisé, sinon la promesse aurait été inutile.
Ce qui est réalisé se doit d'être accompagné d'un message, expliquant que si ce n'est pas ce qui nous avait été promis, c'est parce que nous avions imaginé plus, spontanément.
Nos idées sont simples, et même assez souvent simplistes, mais le Monde est complexe.
Les convictions que nous professons, ou que nous entendons professés, ne sont pas à la hauteur de la réalité. Qui demanderait beaucoup plus peut-être.
La réalité n'est pas visible aisément, elle se découvre, elle s'accepte, pour ce que nous avons le courage de rechercher, de creuser.
Nous n'avons pas la force de tout découvrir, ce serait trop, mais nous n'avons surtout pas l'intention d'accepter ce que nous découvrons de dérangeant. C'est déconcertant.
Et cela fait déjà beaucoup trop, je pense, pour rester silencieux.
Personne ne semble satisfait de la vie actuelle. Personne ! Ou presque !
En effet, dès que l'on parle d'un sujet, les plaintes fusent, presque sans aucune grâce au monde qui existe pourtant actuellement, et qui nous fait vivre quotidiennement. Il y a un torrent permanent de récriminations qui occulte toute discussion, qui se voudrait, à la limite, constructive.
Presque tout le monde veut changer notre manière de vivre. Mais dès que l'on propose de changer quelque chose, tout le monde proteste, manifeste, s'oppose, s'indigne, s'offusque.
Rien ne change donc au final, sauf par accident malheureux.
Chacun semble se réclamer d'idées de bon sens, mais les comportements, les décisions, les attitudes, construisent quand même un Monde douloureux, incohérent et insatisfaisant.
J'ai donc le sentiment permanent d'une inversion entre le "dit" et le "fait".
"Faites ce que je dis, et pas ce que je fais !". C'est peut-être un peu exagéré, mais pas loin du quotidien qu'il m'arrive de constater. Moi y compris peut-être.
Et comme rien ne change pourtant effectivement, je me demande, et à vous aussi, s'il ne faudrait pas inverser ce que l'on dit pour obtenir ce que l'on veut. Pas facile comme gymnastique cérébrale. Mais si l'on se contente de l'inertie du présent, on va reproduire celui-ci sur la génération suivante. A l'identique ou presque.
Il y a une contradiction aujourd'hui qui ne me semble pas soluble. Je commence donc à essayer de réfléchir à l'envers, pour voir si les résultats seraient à l'endroit. Pas facile, et quelque fois dérangeant, comme conclusions.
Je n'ai donc maintenant aucun scrupule à envisager le contraire de ce qui me semblait aller de soi, même si je ne l'applique pas pour autant, par prudence. J'en reste à la réflexion, mais je commence à me retrouver un peu dans l'appellation "contrarien".
Contrarien :
Se dit d'un indicateur dont les enseignements, lorsqu'ils sont trop tranchés, doivent être utilisés à l'inverse de leur signification. La méthode contrarienne part du principe qu'une opinion est toujours le reflet d'une action passée et non une intention sur le futur. Par constatation, un consensus trop fortement établi est très souvent pris à contre pied (par le futur). La méthode est simple, mais d'une grande efficacité pour envisager l'évolution probable d'un système.
Depuis quelques jours une réédition de "Les limites de la croissance (dans un monde fini)" vient d'être mise en vente. Il s'agit de la version mise à jour en 2002, de l'édition originale de 1972 (Club de Rome – MIT).
Cette limite est ma grande préoccupation depuis quelques années. Que va-t-il se passer en continuant sur la même tendance ? Alors que rien de volontaire, de délibéré, ne semble trop changer le cours des choses.
L'ouvrage en question a pourtant l'air cohérent, depuis maintenant 40 ans qu'il existe. Ses prévisions de 1972 collent bien au monde de 2012. Remarquable.
Quoi qu'il en soit ce sujet n'apparaît toujours pas dans le discours politique. Je n'en entends pas parler. Tout semble vouloir continuer à l'identique dans notre monde. On va juste faire mieux sur quelques points, puis on passera discrètement à la suite. Donc en prorogeant le système de vie actuel.
Après tout, c'est peut-être ce que veulent les gens d'aujourd'hui ? Une adaptation à la marge de l'existant ?
Après tout, c'est peut-être moi qui m'imagine "des choses" ?
(Je modifierais cette présentation en cas de maladresse)
Je suis très troublé par la vie que nous vivons. Et même un peu plus.
Ce que je croyais sûr, ne l'est pas.
Ce que je croyais vrai, ne l'est pas toujours.
Ce qui est promis n'est pas souvent réalisé, sinon la promesse aurait été inutile.
Ce qui est réalisé se doit d'être accompagné d'un message, expliquant que si ce n'est pas ce qui nous avait été promis, c'est parce que nous avions imaginé plus, spontanément.
Nos idées sont simples, et même assez souvent simplistes, mais le Monde est complexe.
Les convictions que nous professons, ou que nous entendons professés, ne sont pas à la hauteur de la réalité. Qui demanderait beaucoup plus peut-être.
La réalité n'est pas visible aisément, elle se découvre, elle s'accepte, pour ce que nous avons le courage de rechercher, de creuser.
Nous n'avons pas la force de tout découvrir, ce serait trop, mais nous n'avons surtout pas l'intention d'accepter ce que nous découvrons de dérangeant. C'est déconcertant.
Et cela fait déjà beaucoup trop, je pense, pour rester silencieux.
Personne ne semble satisfait de la vie actuelle. Personne ! Ou presque !
En effet, dès que l'on parle d'un sujet, les plaintes fusent, presque sans aucune grâce au monde qui existe pourtant actuellement, et qui nous fait vivre quotidiennement. Il y a un torrent permanent de récriminations qui occulte toute discussion, qui se voudrait, à la limite, constructive.
Presque tout le monde veut changer notre manière de vivre. Mais dès que l'on propose de changer quelque chose, tout le monde proteste, manifeste, s'oppose, s'indigne, s'offusque.
Rien ne change donc au final, sauf par accident malheureux.
Chacun semble se réclamer d'idées de bon sens, mais les comportements, les décisions, les attitudes, construisent quand même un Monde douloureux, incohérent et insatisfaisant.
J'ai donc le sentiment permanent d'une inversion entre le "dit" et le "fait".
"Faites ce que je dis, et pas ce que je fais !". C'est peut-être un peu exagéré, mais pas loin du quotidien qu'il m'arrive de constater. Moi y compris peut-être.
Et comme rien ne change pourtant effectivement, je me demande, et à vous aussi, s'il ne faudrait pas inverser ce que l'on dit pour obtenir ce que l'on veut. Pas facile comme gymnastique cérébrale. Mais si l'on se contente de l'inertie du présent, on va reproduire celui-ci sur la génération suivante. A l'identique ou presque.
Il y a une contradiction aujourd'hui qui ne me semble pas soluble. Je commence donc à essayer de réfléchir à l'envers, pour voir si les résultats seraient à l'endroit. Pas facile, et quelque fois dérangeant, comme conclusions.
Je n'ai donc maintenant aucun scrupule à envisager le contraire de ce qui me semblait aller de soi, même si je ne l'applique pas pour autant, par prudence. J'en reste à la réflexion, mais je commence à me retrouver un peu dans l'appellation "contrarien".
Contrarien :
Se dit d'un indicateur dont les enseignements, lorsqu'ils sont trop tranchés, doivent être utilisés à l'inverse de leur signification. La méthode contrarienne part du principe qu'une opinion est toujours le reflet d'une action passée et non une intention sur le futur. Par constatation, un consensus trop fortement établi est très souvent pris à contre pied (par le futur). La méthode est simple, mais d'une grande efficacité pour envisager l'évolution probable d'un système.
Depuis quelques jours une réédition de "Les limites de la croissance (dans un monde fini)" vient d'être mise en vente. Il s'agit de la version mise à jour en 2002, de l'édition originale de 1972 (Club de Rome – MIT).
Cette limite est ma grande préoccupation depuis quelques années. Que va-t-il se passer en continuant sur la même tendance ? Alors que rien de volontaire, de délibéré, ne semble trop changer le cours des choses.
L'ouvrage en question a pourtant l'air cohérent, depuis maintenant 40 ans qu'il existe. Ses prévisions de 1972 collent bien au monde de 2012. Remarquable.
Quoi qu'il en soit ce sujet n'apparaît toujours pas dans le discours politique. Je n'en entends pas parler. Tout semble vouloir continuer à l'identique dans notre monde. On va juste faire mieux sur quelques points, puis on passera discrètement à la suite. Donc en prorogeant le système de vie actuel.
Après tout, c'est peut-être ce que veulent les gens d'aujourd'hui ? Une adaptation à la marge de l'existant ?
Après tout, c'est peut-être moi qui m'imagine "des choses" ?
(Je modifierais cette présentation en cas de maladresse)