Avec la fin du manuel scolaire, l'édition va perdre sa vache

[Raphaël Florès]

Une récente déclaration de Luc Chatel, présentement ministre de l'Education nationale, est passée relativement inaperçue : la volonté manifestée par les pouvoirs publics de parvenir au tout-numérique en guise de manuels scolaires à l'horizon 2012.

http://www.rue89.com/yeti-voyageur/2009 ... che-a-lait

[Rackham]

Perso j'appelle ça maximiser ses marges pour l'édition, pas perdre une vache à lait…

[Raphaël Florès]

Oui, mais tu n'as pas leur point de vue qui est que l'innovation est forcément un mal, puisqu'il entraîne un effort d'adaptation.

[Rackham]

ça va compter ses sousous, puis se dire que c'est tellement bien…

Prédiction : au passage, la rémunération des auteurs passera à la moulinette.

[Ogulak]

En mme temps, que les manuels scolaires soient rédigés par les services de l'Etat avec toutes les influences possibles dessus ne me remplit pas forcément de joie. L'article est mal tourné car ok il y aura des baisses de dépenses mais de là à dire que ca sera gratuit ils disent vraiment n'importe quoi. Si toute la partie éditoriale bascule sur les services de l'Etat il faudra du monde derrière pour assurer la logistique (sans compter la segmentation de l'education primaire/commune college/departement lycee/region). Quand à leur passage disant qu'un prof pourra faire son cours pour peu qu'il connaisse le traitement de texte ok mais la documentation, le référentiel, ils l'oublient les profs n'ont pas une liberté totale sur leur cours il faut rester uniforme. Donc du numérique oui mais si c'est pour avoir un système carqué non désolé.

Et réduire l'éducation (tout comme la santé) à un enjeu financier est mauvais (tu me diras il faut bien trouver de la thune pour acheter des caméras :d).

[Raphaël Florès]

Attention hein, je ne dis pas que j'approuve cet article. Les commentaires y sont d'ailleurs à lire je pense.