Schlum a écrit :J'ai beau lire et relire la définition, le populisme me paraît presque évident et... hum... tout à fait applicable au PP.
La définition ? Quelle définition ? Pour moi, je souscris à celle de Pers. Dans ce sens, le populisme frise avec la démagogie, c'est la croyance (irrationnelle donc) que "le peuple" (notion qui reste à définir, le "peuple français" de Marine le Pen n'est pas celui que nous connaissons aujourd'hui par exemple...) a toujours raison. Exemple flagrant : N. Sarkozy qui dit vouloir "s'adresser au peuple sans les entraves des corps intermédiaires". Oh bah oui, faisons fi des profs, des journalistes, des syndicats, et même des parlementaires (qui sont des citoyens par ailleurs, ah oups j'avais oublié). Le populisme, la démagogie, c'est la dictature de la majorité.
Bien entendu, le peuple
peut tout à fait avoir raison, mais il faut qu'il soit éduqué, éclairé. Si "le peuple" a le niveau de la discussion de comptoir, on va pas aller très loin. Je croiserait donc volontiers le concept de démocratie avec celle du "roi philosophe" de l'Antiquité ou du "monarque éclairé" des Lumières. Sauf que là, le souverain (dans tout les sens du terme) et bien, c'est le démos. C'est difficile à mettre en place, car l'éducation peut masquer un processus de manipulation.
Et la citation qui fait bien pour conclure : "si une partie de nos citoyens sont dénigrés parce que "bien-pensants" ça veut dire que les autres sont des mal-pensants ?"