Maelgar a écrit :Et la pauvreté ne s'appréciant qu'à l'aune de la richesse...
Ah ? Voyons ce que tu penses de ta propre remarque :
Maelgar a écrit :Si demain, dans toute la France, le plus bas revenu légal disponible est situé à 2.000€/mois (sans modification des niveaux de prix actuels, soyons utopistes) alors c'est clair que tout ceux qui gagneront ça seront "pauvres". Mais avec 2.000€/mois, même si c'est du brut, c'est du niveau de pauvreté tout à fait confortable si tu veux mon avis.
Nous voyons ici que tu apprécies la pauvreté
uniquement par rapport à
elle-même "
Si demain, dans toute la France, le plus bas revenu légal disponible est situé à 2.000€/mois", rappelant que "
avec 2.000€/mois" ça ferait un niveau de "pauvreté tout à fait confortable".
Tu viens de le montrer, apprécier la pauvreté à l'aune de la richesse est impossible. On -et toi le premier, c'est
exactement ce que tu viens de faire- apprécie la pauvreté, en fonction de ce que la pauvreté a à offrir. Que les pauvres d'ici et d'aujourd'hui aient un train de vie confortable, par rapport à ceux d'il y a deux cent ans ou par rapport à ceux vivant en Chine ou au Niger, ne change rien au fait que les pauvres d'ici et d'aujourd'hui sont soumis à une économie inégalitaire. Et que la république est de ce fait en totale contradiction avec ses principes ostentatoires.
Et bien sûr l'épilogue de ta remarque "
avec 2.000€/mois" ça ferait un niveau de "pauvreté tout à fait confortable" n'est en aucun cas réversible : passer de revenus égaux à plusieurs dizaines de fois le SMIG à quelques fois le SMIG, serait une richesse tout à fait inconfortable.
Mais la question du revenu maximum en réalité en pose une autre : quelles fonctions devraient être les mieux rémunérées ? Pour l'instant, il y a prime aux diplômes (savoir lécher les bottes de ses profs) et aux responsabilités (savoir signer des papiers). Ne faudrait-il pas plutôt payer en fonction de la pénibilité et de l'ingratitude de la tâche accomplie ? Je trouve que cette question va de paire (de couilles) avec celle qui nous occupe présentement.