En introduction générale à mon intervention (la toute première pop pop pop), j'aimerais déjà savoir s'il y a un sujet sur une définition commune de base sur la notion de liberté au sein du PP. Certes, la discussion s'enrichit du point de vue de chacun mais y a-t-il des postulats de départ écrits quelque part unanimement admis ?
D'ailleurs, y a-t-il une liste des postulats pour les différentes notions ? (Tiens idée pour je ne sais pas encore quel groupe de travail mais quantifier les positions du PP sur différentes notions peut aider à définir le positionnement du PP)
Bref, dans ma conception personnelle, la liberté relève surtout de la quantité de choix possibles. Cela signifie qu'on est libre parce qu'on a des choix et plus ils sont nombreux plus on est libre. Cette définition permet de faire coexister la liberté avec un système normatif plus ou moins permissif.
Même si à titre personnel je suis pour l'abolition de nombreuses normes, je conçois qu'il faille poser des barrières dans certains domaines.
Jusqu'ici je rejoins vos arguments toutefois, j'ai le sentiment qu'au nom de la liberté tout peut se valoir comme si elle était l'unique valeur à atteindre. Pourtant, n'y a-t-il pas d'autres valeurs à défendre tout autant et qui se renforceraient ?
Par exemple, je pense que la notion d'éthique (qui est somme toute une sorte de morale laïque) est à définir et à intégrer dans nos réflexions. En effet, je pense que le PP porte une vision de la liberté respectueuse des individus, une liberté collective contre celle plus individuel soutenu par le libéralisme (là c'est le moment de me dire si je me suis trompé de parti ^^). Il y a sans doute d'autres notions à intégrer : j'ai pu lire que le PP voulait redorer la devise française et les notions d'égalité et de fraternité. Comment faire pour être libres, égaux et fraternels ? Vaste sujet, je pense... Je reviens donc aux éléments de cette discussion après ma réflexion introductive.


Tout d'abord, le droit à disposer de son corps ne doit pas être influencé par des rites issus de croyance religieuse ou populaire. Dur positionnement mais je considère que les mutilations corporelles et/ou sexuelles sont bien souvent les marques d'une société/d'un groupe sur un individu. Or, je pense qu'il faut mettre en place un cadre qui permette aux individus d'affirmer leur indépendance vis-à-vis d'un groupe ou d'une société.
En revanche, je conçois qu'une fois majeur cette personne choisisse ses mutilations. La question sera alors de savoir si la personne a été maître de son choix où si elle a été influencée voire contrainte.
Ensuite, je considère que l'éthique doit préserver l'intégrité humaine et repousser "le pouvoir de l'argent" au plus loin des relations/sentiments/élans humains. Ainsi, je suis contre la monétisation des dons d'organe. Certes, cela élargirait la liberté de disposer de son corps de tout un chacun mais qui recourrait à ce don unique de soi ? Ce sont malheureusement des personnes défavorisées qui contraintes dans leur réalité économique "choisiraient" de donner leurs organes. Après tout, si des personnes sont motivées par donner ses organes, c'est à mon avis pour la beauté du geste plus que par la contre-partie financière. Nous sommes à l'heure actuelle dans une situation de liberté éthique, si j'ose dire...
Enfin pour les drogues, je suis partisan d'une libéralisation totale ("douces" et dures) afin de maximiser les rentrées fiscales qui permettraient de financer outre la prise en charge médicale des personnes une réelle politique de sensibilisation sans tabou mais éveillant les plus jeunes et moins jeunes sur la perte de liberté qu'elles peuvent entraîner. C'est le paradoxe des drogues liberté de consommation contre dépendance individuelle aux substances ingérées...
Résumé :
- mettre en perspective la notion de liberté avec d'autres notions comme, entre autres, l'éthique, l'égalité, la fraternité...
la liberté rime - pour moi - avec indépendance d'esprit
la liberté contre de l'argent n'est pas une liberté
liberté totale sur les drogues mais avec forte prévention/éducation sur la perte de liberté qu'elles engendrent