Hadopi évaluée grâce aux seules ventes de musique des Majors
Un bénéfice estimé équivalent au coût de la riposte graduée ?
La musique numérique, un marché en développement avant Hadopi
Sans exclure que la Hadopi puisse avoir eu un impact sur la consommation de musique en France, l'étude de l'IFPI, par ses lacunes et ses commanditaires Pro-Hadopi, ne parviendra vraisemblablement pas à réconcilier partisans et détracteurs, ni à rallier les indécis.
Miracle, miracle, alleluia ! Selon une étude américaine, la présence de la Hadopi en France aurait permis à I-tunes d'engranger un supplément de pactole par rapport aux autres pays européens. Ici l'article du Monde.fr qui en parle.
Je passe sur les biais statistiques qui peuvent fausser l'étude, et qui sont abordés en fin d'article, et je prends comme hypothèse de travail que les chercheurs ont raison. Donc selon eux, grâce à la Hadopi, les maisons de disque ont enregistré un surcroit d'activité légale se chiffrant à 13.8 millions d'euros en 2011. Combien ira aux artistes ? Aux techniciens ? En impôt ? Difficile à dire.
Maintenant, en barbare libéral que je suis, je me pose une question : combien coûte la Hadopi au contribuable pour ce résultat ? Selon un document tout aussi impartial (voir plus mais ne chipotons pas) que l'étude cité précédemment, et mis en ligne par le site PcImpact, la Hadopi aurait adopté fin décembre 2010 un budget annuel pour 2011 de... 13.790.000€ ! Qui ont donc été employé à ce que I-tunes empoche et redistribue aux maisons de disques 13.800.000€. Ya que moi qui ait l'impression de voir passer une perfusion subvention totalement déguisée, ou pas ? Et si l'étude se plante et que l'impact de la Hadopi est pas aussi fort que celui annoncé, alors c'est encore pire.
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