On pourrait croire ces deux combats parfaitement autonomes, même si de grandes figures de la politique comme Al Gore ont appelé depuis déjà un certain temps à la fusion de l’écologie et du numérique, mais force est de constater qu’il semble difficile d’adopter l’un sans que l’autre ne s’impose.
Le cas le plus criant est celui de l’actuelle secrétaire d’Etat à l’Economie Numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, dont personne ne remet en cause les convictions écologiques qui l’ont poussé, il y a un peu moins de deux ans, à un sévère clash avec sa propre famille politique. Une prise de parole sanctionnée comme il se doit, mais qui lui a donné, du jour au lendemain, une envergure nationale.
C’est avec le numérique, cette fois-ci, que le clash se fait de nouveau attendre. Restée muette sur Hadopi, mais laissant savamment fuiter tout le mal qu’elle en pensait, son argumentation pro Loppsi, où le terme ‘pédophile’, répété à 25 reprises, faisait office de méthode Coué, laisse relativement peu de doute sur sa foi dans le bien fondé de cette loi, défendue par solidarité gouvernementale.
Cette fois-ci, pas de clash.
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