Olivier Soares Barbosa a écrit :"c'est la société du spectacle et le PP ne devrait pas s'abaisser à une telle entreprise de racolage"
Depuis sa création le Parti Pirate a toujours été très proche des milieux culturels en général (grâce au travail d'une ancienne membre, nous avons sorti une compilation de musiques fin 2007, une autre fin 2008 et une ébauche de troisième volume en 2009-2010). Et c'est vrai qu'on était critiqués, déjà à l'époque, sur le thème de "c'est quoi ce bordel, un parti politique sérieux n'a pas à se mêler de ce genre de sujets".
Ce qui ne ne revient en aucun cas à dire que nous soutenons et encourageons la
politique-spectacle, bien au contraire (ce qui me conduit d'ailleurs à boycotter systématiquement les sauteries parisiannistes-branchouilles à la
con organisées par des
mercenaires marketeux incultes ou des
sciencepo-tards en rut. Le problème de la politique-spectacle n'est
certainement pas un problème culturel, c'est un problème de médias de masse concentrés aux mains d'acteurs industriels, qui poursuivent une stratégie délibérée d'appauvrissement du débat d'idées au profit d'une simple prescription publicitaire. Les politiciens sont ainsi transformés, non pas en artistes, mais en
produits à vendre. Bref, ne mélangeons pas les combats : défendre les pratiques culturelles et créatrices n'est
pas transformer la politique en spectacle.
(Puisque j'évoque ci-dessus nos amis marketeux, je tiens à votre disposition un bonus collector : la première plaquette que nous avons reçue, dès l'été 2006 (!) d'un cabinet de lobbyistes qui avait -- évidemment -- très envie de "travailler avec nous pour partager une expérience enrichissante" blablablabla... j'ai voulu l'attacher à ce post mais apparemment c'était un peu lourd (bah ouais : on est tellement forts en marketing qu'on fait des fichiers .doc de trois pages qui pèsent 2 Mo. Tellement qu'on est forts. Ouais.)