Berserk a écrit :Parti Pirate : Droits de l'Homme, Progrès et Diversité
Le Parti Pirate, le seul parti qui augmente votre pouvoir d'achat :
Avec notre réforme du Droit d'auteur, vous dépenserez moins pour les produits culturels, vous aurez plus pour faire vos courses.
Rendre la culture accessible à tous et rémunérer les artistes, c'est possible !
Je trouve que ça un peu trop politique. L'idée d'accrocher sur le pouvoir d'achat est bonne, mais il faudrait insister sur le fait que ce serait en supprimant les intermédiaires qui se servent des artistes et gagnent du fric alors que leur intervention est de moins en moins utile (plus de supports physiques, et plus de pub vu que les majors viennent chercher les artistes qui font tout seuls le "buzz" avec internet…)
Par exemple un calcul simple fait beaucoup réfléchir :
http://pouit.blogspot.com/2009/06/la-li ... -cest.htmlBerserk a écrit :Le Parti Pirate, le seul parti qui divise le trou de la sécu par 2 :
Avec l'abolition des brevets pharmaceutiques, les médicaments couteront deux fois moins cher.
La libre circulation des savoirs scientifiques, c'est notre avenir !
Ouh-là, danger ! Je viens de débarquer, mais je suis persuadé que le parti pirate ne veut pas présenter les choses comme ça ! D'abord le parti pirate veut une réforme du système des brevets, mais l'abolir tout simplement ne passera jamais, c'est trop violent (et injuste dans certains cas). Interdire les brevets sur le vivant ou sur les logiciels est logique puisque ces brevets sont dangereux (brevets sur l'ADN) ou contre-productifs (boîtes qui vivent uniquement de brevets logiciels, etc…) et font plus de mal que de bien.
Mais pour les brevets sur les médicaments, il faut voir à moyen terme. Réformer le système me semble une bonne idée, pour éviter les dérives du genre "je vais plutôt chercher un médicament qui oblige le malade à venir racheter sa dose plusieurs fois voire toute sa vie, c'est plus rentable que de chercher un médicament qui le soignera d'un coup." Mais si on supprime d'un coup tous les brevets sur les médicaments, plus personne ne se donnera la peine de faire de nouvelles recherches, qui coûtent malgré tout cher et ne seront pas rentabilisées car l'entreprise qui les aura effectuées sera immédiatement placée en concurrence avec les autres qui elles n'auront rien dépensé en recherches.
Réformer est donc une bonne idée, mais supprimer carrément une mauvaise idée. Il faudrait trouver un système permettant de récompenser l'entreprise qui a fait la recherche tout en mettant dans le domaine public le fruit de ses travaux. Cela peut passer par un système de recherche financée par l'Etat (mais il faudrait une structure au niveau mondial et un accord entre tous les pays, la France ne peut pas financer la recherche du monde entier toute seule…) ou un système de remerciement des entreprises, mais il faut bien que de l'argent soit mis au départ ou rendu à la fin sinon on va purement et simplement tuer la recherche (sauf si on convainc beaucoup de milliardaires de faire des dons énormes…)
Berserk a écrit :Le Parti Pirate, le seul parti qui protège vos droits sur Internet :
Avec le respect des Droits des Internautes, la culture du dialogue et du partage nous conduira vers un développement humain et durable.
Dites Non aux lois liberticides !
Je pense que l'idée d'écouter et de faire participer tout le monde est primordiale. Lors d'un débat opposant deux idéologies non compatibles, chaque camp sort des arguments valables. Par exemple "sans brevets sur les médicaments toutes les entreprises peuvent produire des médicaments sans payer de royalties" ou "sans brevets […] plus personne ne financera la recherche pour trouver de nouveaux médicament." Les deux ont raison, et les deux refusent d'accepter le problème de l'autre. Il ne faut pas se braquer sur ses positions mais être ouvert au dialogue, il y a certainement un compromis qui peut être trouvé, et c'est en écoutant chaque camp qu'on pourra le définir, pas en se braquant sur ses positions. Quand on se braque, on crée souvent quelque chose de pire que ce qu'on voulait corriger au début (sauf quand le Conseil Constitutionnel intervient à temps

).