Re: Propositions pour le programme socio-économique du PP
Publié : lun. 25 juin 2012, 03:13
24 en une seule fois, cela promet un thread fleuve ... on pourrait peut-être scinder en plusieurs, histoire de ne pas perdre des bouts au milieu des débats qui risquent de faire rage.
Mon grain de sel (dans l'ordre chronologique inverse) :
Aux intentions communistes, on oppose la vision paternaliste ... Le patron sait tout, c'est le plus fort. Pour ma part, ni le salarié, ni le chef d'entreprise, ni les machines ne sont créateurs de richesses. Seul le client final le fait lors de son achat. Autrement dit le meilleur produit véritable prouesse technologique ne vaudra rien s'il ne trouve pas son marché. Cette position doit sûrement être atypique mais à au moins le mérite de ramener tout le monde sur le même plan. L'entrepreneur a l'idée brute, "l'ouvrier" la réalise, le commercial la vends ... voilà le principe, sans participation de tous les membres de l'entreprise, l'entreprise ne sert à rien. Je suis donc d'accord avec fredkzb.
Ce thread programme/revenu-maximum-sondage-t7981.html aborde spécifiquement quelques notions collatérales comme le niveau de revenu en fonction de la contribution d'une personne.
Ok pour le cas allemand, par contre, contrairement en France, les accords sont négociés par entreprise et pas par branche de métiers (conventions collectives).
Pour raukoras, et à ne pas prendre comme une attaque directe, je trouve que c'est une position assez réductrice pour le salarié. Je peux comprendre pourquoi des patrons en arrivent à ce constat, je peux aussi expliquer et prouver qu'impliquer les salariés dans les objectifs de l'entreprise est une stratégie gagnante et permet de motiver autrement que par le salaire. Le concept de "participatif par objectif" gagnerait à être enseigné à l'école, et ailleurs.
Maintenant, peut être serait-il temps de reconsidérer notre position face au "travail" et à son utilité. Un court développement ici post68901.html#p68803
D'ailleurs, nous parlons de richesses ... je construis des armes, ai-je produit la même richesse que si je construit des écoles ?
Cela s'entend mais autant il y a des villes où le pourcentage de résidences secondaires est assez accablant alors qu'il y en a d'autres où des logements restent vides faute d'activité économique proche (Loi Scellier)
Je pense que la situation n'est sûrement pas aussi "CQFD" que cela.
Alors je suis assez partagé sur la première partie, mais d'accord sur la seconde. Toutefois, on concentre les activités économiques autour de grands centres urbains, puis on essaye d'y caser un maximum de monde, on libère du m², on élève, on réduit la surface habitable ... bref, pourquoi ne pas dé-concentrer les activités économiques, favoriser le transport périurbain (proposition 9), développer le télétravail ?
dans ce sujet programme/pme-artisanat-t8063.html, il est proposé "L'incitation vers les économies d'énergie peut aussi se faire par d'autres biais, par exemple lié à l'encadrement des loyers. Le propriétaire ayant fait des investissements dans ce sens (bonne note avec un DPE revu) peut prétendre à être moins encadré. Ainsi, la part loyer + énergie dans le budget d'un ménage aurait tendance à se maintenir sans à tout prix encadrer le loyer en conservant une passoire thermique.", sujet d'ailleurs qui parle de Scop.
Je ne vais pas passer en revue toutes les autres propositions mais le trait commun "coopératif" me plait beaucoup.
Voici un papier qui pose des questions pertinentes. Ca parle de production coopérative, de consommation collaborative, ...
http://www.framablog.org/index.php/post ... pen-source
Mon grain de sel (dans l'ordre chronologique inverse) :
+ La réaction de fredkzb2) si les salariés sont les créateurs de la richesse (et encore, ça peut se discuter), c'est l'entrepreneur qui leur montre quelle est la richesse à produire.
Aux intentions communistes, on oppose la vision paternaliste ... Le patron sait tout, c'est le plus fort. Pour ma part, ni le salarié, ni le chef d'entreprise, ni les machines ne sont créateurs de richesses. Seul le client final le fait lors de son achat. Autrement dit le meilleur produit véritable prouesse technologique ne vaudra rien s'il ne trouve pas son marché. Cette position doit sûrement être atypique mais à au moins le mérite de ramener tout le monde sur le même plan. L'entrepreneur a l'idée brute, "l'ouvrier" la réalise, le commercial la vends ... voilà le principe, sans participation de tous les membres de l'entreprise, l'entreprise ne sert à rien. Je suis donc d'accord avec fredkzb.
Ce thread programme/revenu-maximum-sondage-t7981.html aborde spécifiquement quelques notions collatérales comme le niveau de revenu en fonction de la contribution d'une personne.
+ La réaction de fredkzb1) les salariés n'ont RIEN à foutre dans une instance décisionnelle de l'entreprise. Ce n'est pas leur argent qui a été investit dans l'entreprise (tous ceux ayant créé leur boite voient parfaitement de quoi je veux parler).
Ok pour le cas allemand, par contre, contrairement en France, les accords sont négociés par entreprise et pas par branche de métiers (conventions collectives).
Pour raukoras, et à ne pas prendre comme une attaque directe, je trouve que c'est une position assez réductrice pour le salarié. Je peux comprendre pourquoi des patrons en arrivent à ce constat, je peux aussi expliquer et prouver qu'impliquer les salariés dans les objectifs de l'entreprise est une stratégie gagnante et permet de motiver autrement que par le salaire. Le concept de "participatif par objectif" gagnerait à être enseigné à l'école, et ailleurs.
Maintenant, peut être serait-il temps de reconsidérer notre position face au "travail" et à son utilité. Un court développement ici post68901.html#p68803
D'ailleurs, nous parlons de richesses ... je construis des armes, ai-je produit la même richesse que si je construit des écoles ?
Les problèmes de logement viennent du manque de ... logements, pas des loyers.
Pour tendre à la baisse sur les loyers, il faut construire plus de logements, CQFD.
Cela s'entend mais autant il y a des villes où le pourcentage de résidences secondaires est assez accablant alors qu'il y en a d'autres où des logements restent vides faute d'activité économique proche (Loi Scellier)
Je pense que la situation n'est sûrement pas aussi "CQFD" que cela.
Chacun devrait posséder son habitation principale, et pouvoir habiter à proximité de son lieu de travail.
Alors je suis assez partagé sur la première partie, mais d'accord sur la seconde. Toutefois, on concentre les activités économiques autour de grands centres urbains, puis on essaye d'y caser un maximum de monde, on libère du m², on élève, on réduit la surface habitable ... bref, pourquoi ne pas dé-concentrer les activités économiques, favoriser le transport périurbain (proposition 9), développer le télétravail ?
Proposition n°10 : Encadrer les hausses de loyers d'habitation, limitant du même coup la spéculation immobilière.
dans ce sujet programme/pme-artisanat-t8063.html, il est proposé "L'incitation vers les économies d'énergie peut aussi se faire par d'autres biais, par exemple lié à l'encadrement des loyers. Le propriétaire ayant fait des investissements dans ce sens (bonne note avec un DPE revu) peut prétendre à être moins encadré. Ainsi, la part loyer + énergie dans le budget d'un ménage aurait tendance à se maintenir sans à tout prix encadrer le loyer en conservant une passoire thermique.", sujet d'ailleurs qui parle de Scop.
Je ne vais pas passer en revue toutes les autres propositions mais le trait commun "coopératif" me plait beaucoup.
Voici un papier qui pose des questions pertinentes. Ca parle de production coopérative, de consommation collaborative, ...
http://www.framablog.org/index.php/post ... pen-source