Nous devrions être tous égaux devant nos droits et nos devoirs.
La réalité en est tout autre et nous déléguons une partie de notre liberté à la justice, aux assurances maladies et plus cruellement à une utopique démocratie républicaine ?
Parlementaire ou présidentielle. Quoi qu'il en soit gouvernementale.
Le résultat : un pays sclérosé où si peu de synergie se révèlent.
On isole l'individu pour mieux le compromettre. Face à lui-même, sans lien avec le réel, il peut rêvasser devant des rêves télysés...
Sinon il a droit a des sanctions. Si il enfreint les règlements sur les personnes sans papiers, ou s'il télécharge de la musique... ou s'il fume dans un café, ou si il fait pipi dans la rue, ou s'il tue quelqu'un, bien entendu.
Nous escaladons nos droits à la justice, souveraine de notre liberté individuelle. Et aveugle si possible.
C'est là où le bas blesse. La justice, garante de l'égalité de tous devant la loi, peut dans certains cas subvenir à nos libertés individuelles et nous soumettre à des règlements, et des lois, oh combien de lois, astreignantes, voire feignantes, pour ce que nous en savons, peu productives au final, de bien, mais subvenant aux chagrins des victimes.
Il reste au Parti Pirate le choix, peut-être, de l'amour,
"ne vole pas ce que tu aimes", comme le dit si bien Akhenaton, qui préfère lui aussi le "rap over hip hop", pour les connaisseurs. Et peut-il y avoir de la liberté sans amour ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Akhenaton_%28rappeur%29A la finale, de la liberté ou de l'égalité, je dirai la liberté au service des droits de l'homme contre la machine. Certains ont une patrie qu'ils reconnaissent sur une mappemonde, d'autres pensent que nous sommes tous des hommes.
Que la connaissance est un droit, la censure, une sanction peu productive...
Que nous avons droit à une certaine sécurité de nos données personnelles, voire de notre personnalité, puisque tant de censeurs s'estiment capable d'en juger...
Que nous pouvons être adulte dans un marché multimédia complétement délirant, où faire l'apologie de la violence est presque une science, nous pensons libre, gratuit, mais aussi contribution, assistance, communication,
Donc que notre liberté individuelle doit nous être rendu pour le bien de la nation et des nations, tout du moins sur Internet. La liberté d'informer, de communiquer, sur toute idée que ce soit, de construire et de penser aussi, que la sphére privé doit rester inaccessible aux maîtres du marché, pour lui permettre de construire du réseau autrement.
C'est une aventure passionnante, qui ne date pas d'hier !
Quel égalité avons nous face à l'accès à l'information ? Quel choix éditorial nous offre les Mass-Média ? Une dépêche de l'AFP ?
Comment nous libérer du carcan de l'ordre moral ?
Pourquoi toujours chercher à nous imposer des modèles, des manières de penser la haine, la paranoïa, et le désespoir, pour remplir nos gosiers, nous faire grossir ?
Pourquoi ne pourrions nous pas travailler avec des étrangers et produire avec eux des choses, immatérielles et matérielles, quand l'occasion se présente, quand on pense bien faire ? En dehors de toute logique nationale, de toute pensée patriotique.
Pourquoi un agriculteur français ne peut pas faire travailler deux sans-papiers afgans, avec lui, et leur apprendre à produire autre chose que de l'Opium, et peut-être aussi à changer leur pays en retour autrement qu'avec un fusils, en-dehors de toute ordre moral !*
Liberté !
Merde.