Un système liquide
n'est pas un système d'élaboration, c'est un système de décision. Il est à la fois direct (tout le monde peut décider), représentatif (on peut déléguer notre pouvoir de décision à une personne) et participatif (tout le monde peut proposer une chose à décider)
LiquidFeedback
n'est pas un système d'élaboration, il permet d'exprimer des initiatives concurrentes ou complémentaires. Il n'est pas ce que nous sommes en train de faire ici dans cette discussion.
Pourquoi un mois ? pourquoi pas deux ? ou trois ? Cela n'a pas de sens. Définitivement, au lieu de trouver des pansements à ce que nous faisons mal, nous devrions nous poser et réfléchir à comment atteindre ce que nous voulons et donc exprimer d'abord ce que nous voulons. Actuellement, nous ne savons pas clairement ce que nous souhaitons mais nous savons que liquid feedback fait des choses que nous ne souhaitons pas et ne fais pas d'autres choses que nous souhaiterions ...
Enfin, la participation à une discussion ne reflète pas l'adhésion d'un plus grand ensemble ou, autrement dit, nous sommes 5 ou 6 à discuter ici et peut-être, ou pas, que 15 ou 20 personnes de plus sont plus ou moins d'accord avec ce qui est dit mais ne l'exprime pas. Même avec une telle règle , rien n'empêche à ce que trois personnes poussent une motion débile jusqu'au stade de la décision.
A plusieurs reprises j'ai proposé le processus des
commissions politiques, qui ne se limitent pas d'ailleurs aux propositions politiques. C'est avant tout un processus d'élaboration qui encouragent avant tous la participation à deux niveaux.
A plusieurs reprises, j'ai proposé le
manifeste pour la démocratie liquide qui tente de (re) définir ce qu'est un système liquide et l’intègre dans un processus d'élaboration.
Si vous souhaitez réellement être visionnaire, j'encourage sérieusement à étudier ces propositions.
N'avions-nous pas trop pris l'habitude de nous contenter de connaissances incomplètes et d'idées insuffisamment lucides ? Notre système de gouvernement se fondait sur la participation des masses. Or, ce peuple auquel on remettait ainsi ses propres destinées et qui n'était pas incapable de choisir les voies droites, qu'avons-nous fait pour lui fournir ce minimum de renseignements nets et sûrs, sans lesquels aucune conduite rationnelle n'est possible ? Rien en vérité. Telle fut la grande faiblesse de notre système, prétendument démocratique, tel fut le pire crime de nos prétendus démocrates.