Je crois qu'une des sources des tous ces échanges vient d'une différence de conception assez importante sur ce que l'on peut faire ou non avec des enregistrements d'activité. J'attire l'attention de chacun sur le fait que ces échanges commencent à devenir assez virulents, si ce n'est violents, et je pense que l'on y gagnerait tous à rester modérés.
@domil : il me semble que ta position générale est "ok pour les enregistrements d'activité parce qu'ils sont les seuls outils permettant d'éviter l'impunité".
Si j'ai bien compris ton propos, alors je crois qu'on se trompe de débat. En effet, les enregistrements d'activité actuellement autorisés (et obligatoires chez les FAI) en France n'ont pour unique objet de permettre à la lutte contre le terrorisme et ne peuvent servir en aucun cas pour d'autres sujets. Ainsi, se disputer pour savoir s'ils peuvent permettre de remonter à l'identité des individus est erroné, en l'état de la législation actuelle.
Par contre, la position d'un grand nombre d'entre nous est, me semble-t'il, la suivante. Nous ne souhaitons pas, en tant que citoyen, être en permanence enregistrés dans nos faits et gestes. Les risques de dérapage vers une surveillance généralisée, et l'extension des motifs permettant de consulter ces enregistrements sont trop grands pour qu'on se sente libres et que nous soyons garantis de le rester dans l'avenir.
En ce qui concerne le fait qu'on puisse déterminer l'identité des individus lorsqu'ils commettent des infractions sur Internet
domil a écrit :tu pars du principe qu'on ne peut pas commettre d'infractions graves via Internet.
Il existe, bien sur, des infractions graves commises par Internet, mais ce n'est pas parce qu'elles ont lieu qu'il faut surveiller tout ce que font tous les citoyens pour pouvoir en retrouver les responsables. D'autant que surveiller tout le monde ne sert, dans ce cas, à pas grand chose pour retrouver l'identité des responsables....