Bonjour,
Comme beaucoup d’autres associations loi 1901, nous nous trouvons dans une situation « abracadantesque » ou se mêle Sciences, Politiques et Industries.
Je vous prie de bien vouloir considérer avec attention l'intérêt d'une rencontre pour que nous puissions en parler.
Mon désire est de participer à l'installation d'un éclairage public, sur les nanotechnologies, grâce aux CFA (
Centres de Formation pour Adulte) axés web 4.0.
Nous vous écrivons pour vous exprimer nos préoccupations à propos de «
L’Agenda numérique pour l'Europe » qui a était présenté fin avril 2010.
D'après les informations qui ont été portées à notre connaissance, la commission n’a pas inclus, dans le document final, de référence à l'importance des Standards Ouverts pour l'interopérabilité.
Une telle omission est très dommageable pour l’identité, la culture, la liberté des citoyens Européen ainsi que des sujets (
www.comeds2010.mil.sk/ ; fr.wikipedia.org/wiki/Interpol ; etc...) des propriétaires Européens.
En effet, le développement de :
- l'e-Gouvernment ;
- l'interconnexion des entreprises, des citoyens et des administrations publiques ;
- l’e-santé (
OS web 4) ;
sont trois défis importants pour l'Europe.
Pour mieux les relever, les gouvernements Européens vont devoir travailler à plusieurs mesures :
- la pérennité des données ;
- l'interopérabilité ;
- l'accessibilité ;
- la viabilité des systèmes d'information (
OS web 4 de l'e-santé ; etc…).
Les Standards Ouverts et le Logiciel Libre sont les meilleurs moyens pour réaliser ces besoins.
Les Standards Ouverts non seulement facilitent mais garantissent l'interopérabilité.
Ils offrent également la liberté de choix.
Evitent le verrouillage du marché par un seul fournisseur (
Monopole).
Un marché du logiciel ouvert, dynamique et compétitif repose sur des mesures légales et techniques propices à la critique, l’entreprise et à l'interaction avec les solutions existantes.
Les Standards Ouverts donnent, au marché légal du pouvoir officiel des technosciences, libre cours à la créativité et à la profondeur.
La Commission européenne a toujours été un allié des Standards Ouverts :
l'IDABC en a adopté une définition très claire et explicite dans l'EIF v1.0 (*).
De plus, de nombreux États membres ont adopté des politiques faisant explicitement la promotion des Standards Ouverts.
Nous craignons que l'absence d'un soutien clair aux Standards Ouverts et à l'Interopérabilité (
SOI) ne crée une regrettable et dangereuse confusion parmi les citoyens des États membres tout comme parmi les sujets des propriétaires européens.
la Commission européenne préfère l'obscurantisme à une société de l'information ouverte et innovante ?
Dans la dernière version de travail publiée, les « Standards Ouverts », garants d'une réelle Interopérabilité (
SOI), ont été exclus du paysage numérique et politique de l'Europe.
L'April, ainsi que l’association kernel, appelle à la mobilisation en faveur d'une société de l'information ouverte et innovante.
La suppression des Standards Ouverts est clairement le résultat d'un lobbying intense du secteur des propriétaires, qui base ses rentes sur la surveillance, le contrôle et la fermeture.
Les Standards Ouverts sont particulièrement essentiels à la sécurité et la pérennité des lieux de vie des humains libres vivant dans des systèmes d'information (
OS web 4 ; etc…) européens.
Leur disparition de l'agenda numérique est une régression vis-à-vis d'une société de l'information européenne compétitive, innovante et ouverte qui permette l'intégration de tous dans le marché européen.
En pleine discussion sur l'IEF (
Cadre européen d'intéropérabilité), la publication d'un tel document signifierait que la commission a choisi son camp :
celui de l'obscurantisme et de l'acceptation des monopoles de fait plutôt que celui de la transparence, de l'ouverture et de la saine concurrence, y compris dans les domaines Scientifique, Politique et Industriel.
L'April, ainsi que les kernels des nanomondes, appelle donc chacun à contacter les chefs de cabinet de Neelie Kroes, d'Antonio Tajani (
Industrie), de Michel Barnier (
Marché intérieur) et de Joaquín Almunia (
Concurrence) pour faire entendre notre voix, nos besoins, nos envies.
La Quadrature du Net a également publié un communiqué de presse "EU Commission : Will Kroes' Digital Agenda endanger freedoms ?" alertant sur d'autres aspects du Digital Agenda qui pourraient se révéler dangereux pour la protection des libertés fondamentales (
OS web 4 de l'e-santé ; etc...).
Nous pensons de plus qu'il est nécessaire de prendre une position claire vis-à-vis des Standards Ouverts et d'appuyer de nouveau les positions précédemment prises par l'IDABC et la DG de la société de l'information.
Nous soutenons la promotion des Standards Ouverts dans la politique de l'Union européenne, ses nouvelles régulations, les futurs développements technologiques des options de l’e-santé, les procédures d'achats et les financements européens afin d'offrir aux citoyens, ainsi qu'aux sujets, plus de choix et de soutenir l'esprit critique et d'entreprise dans le domaine des nouvelles technologies des web.
Références :
L'IDABC a adopté une définition très claire des Standards Ouverts dans le document
« European Interoperability Framework for Pan-European e-Government services v1.0 » :
http://ec.europa.eu/idabc/servlets/Doc?id=19529 Voici les caractéristiques minimales que les spécifications et les documents attenants doivent exprimer pour être considérés comme des Standards Ouverts :
- Le standard est adopté et sera maintenu par une organisation à but non lucratif ;
- Les futurs développements sont décidés via des procédures ouvertes et accessibles par toutes les parties intéressées (
consensus, décisions majoritaires, ...) ;
- Les standards ouverts ont été publiés et les documents de spécification sont intégralement accessibles gratuitement ou pour un coût minimal ;
- La propriété intellectuelle (
notamment la présence de brevet) incluse même partiellement dans les standards ouverts doit être mise à disposition de manière irrévocable et ce sans paiement de royalties ;
- Il n'y a pas de contraintes sur la réutilisation de standards ;
- La définition des standards ouverts favorise la compétition, l'innovation et spécialement la construction d'infrastructure technologique durable.
Ce ne sont pas les Standards Ouverts qu'il faut changer pour les adapter au modèle du propriétaire, c'est le modèle propriétaire qui doit évoluer pour respecter cette définition.
À propos des kernels des nanomondes
Pionnière du libre dans l’OS web 4 en France, le kernel est depuis 2007 un acteur majeur de la démocratisation et de la diffusion d'information sur les OS libre web 4 et des Standards Ouverts auprès du grand public, des professionnels de la santé et des institutions dans l'espace francophone.
Il veille aussi, dans l'ère numérique, à sensibiliser l'opinion sur les dangers d'une appropriation exclusive de l'information et du savoir par des intérêts privés (
Monopole).
L'association kernel est membre de l’association April, ainsi que du Club Vivagora et est en lien avec le Parti Pirate de Zataz partageant tous les valeurs d’identité, culture et de liberté.
Critiques argumentées et propositions constructives participes au développement personnel de tout un chacun